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Pays de Galles : elle apprend à tort qu'elle a échoué à un examen et se suicide

Photo d'illustration / Getty Images

En cause, une erreur de l'administration, qui a renvoyé le résultat d'un ancien examen auquel l'étudiante avait échoué.

Une erreur administrative a conduit à un drame, le 8 juillet dernier. Au Pays de Galles, Mared Foulkes, étudiante à l'Université de Cardiff, s'est donné la mort après avoir échoué une seconde fois à un examen, selon les conclusions de l'enquête de police rendues publiques fin octobre. Un échec lui interdisant ainsi le passage en troisième année de pharmacie, rapporte la BBC.

D'anciens résultats envoyés par mail

Sauf que le mail automatique qui a été envoyé à l'étudiante de 21 ans pour lui donner ses résultats était erroné, selon l'établissement scolaire. En réalité, le mail contenait les résultats de son premier essai à cet examen, auquel elle avait échoué.

Une erreur corrigée ensuite par l'administration, qui envoie par mail les bons résultats à l'étudiante, qui avait en réalité réussi son examen lui ouvrant les portes de la troisième année de pharmacie.

"J'ai fait de la merde"

Des résultats corrigés envoyés trop tard, la jeune femme s'étant donnée la mort suite à ce qu'elle pensait être un nouvel échec dans ses études. "Elle a reçu un mail automatique, il n'y avait rien de personnel. Elle a cru qu'elle avait échoué, c'est ce que disait l'e-mail. Elle était dévouée à son cours et à son travail en pharmacie. Elle a eu l'impression que tous ses rêves s'envolaient. Pour une jeune de 21 ans, c'est dur", déplore sa mère.

Selon elle, la jeune femme ne présentait aucun signe de dépression perceptible par son entourage. Elle n'avait toutefois pas dit à ses parents qu'elle avait reçu ses résultats d'examen, se contentant d'envoyer un SMS à un de ses colocataires en disant "avoir fait de la merde".

Le directeur de la faculté de pharmacie, Mark Gumbleton, a admis que "des leçons devaient être tirées" sur la façon "déroutante" dont les étudiants recevaient leurs résultats. "Même si nous avons respecté le cadre des réglementations universitaires, des choses vont changer".

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