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Elle pensait acheter une maison “saine”, elle vit finalement un cauchemar

Elle achète une maison censée être saine mais envahie par les termites - Getty Images/iStockphoto

Lorsque Caroline Chapel a acheté son pavillon à Guérande en 2018 deux diagnostics lui certifient qu’elle est saine. Mais un an après, la maison est envahie de termites et de capricornes. Elle est toujours inhabitable aujourd’hui.

Le rêve de Caroline Chapel a tourné au cauchemar. Plus de trois ans après avoir acheté une petite maison à Guérande, en Loire-Atlantique, cette femme se bat toujours contre une invasion de termites et de capricornes alors que deux diagnostiques lui garantissaient un logement sain, rapporte le site Actu.fr. Faute d’avoir pu trouver une solution à l’amiable, c’est la justice qui devra trancher.

Tout commence en 2018 lorsque Caroline Chapel décide de changer de vie en s’achetant un petit pavillon à Guérande. Comme le veut la loi, deux diagnostics sont réalisés par une société indépendante pour vérifier que la maison est saine. Et à en croire les documents que reçoit Caroline, il n’y a rien à signaler et la vente s’effectue normalement. Mais en 2019, c’est la catastrophe. La maison se révèle envahie par les termites et les capricornes, deux espèces d’insectes invasives qui rendent les lieux inhabitables. Caroline n’a pas d’autre choix que de réaliser d’importants travaux à ses frais.

Des sommes à six chiffres

Chaque recoin de la maison et du jardin est ainsi traité avec des produits spéciaux. Mais ce n’est pas tout. La toiture et la charpente sont quant à elles retirées et remplacées. “Ce sont des sommes à 6 chiffres”, précise la nouvelle propriétaire qui, encore aujourd’hui, ne peut pas habiter sa maison. Et d’ajouter : “Je me sens piégée, je ne peux ni la vendre ni l’habiter”.

En parallèle des travaux, Caroline contacte l’entreprise de diagnostiques pour que celle-ci fasse jouer son assurance et qu’elle soit remboursée du montant des travaux imprévus. Mais rien à faire, les deux parties ne parviennent pas à trouver une solution à l’amiable. L’affaire a donc été portée devant la justice. Seul problème, comme le révèlent des témoignages de soutien reçu par Caroline, ce genre de cas peut ne pas se régler avant 10 ans. “La justice ne devrait pas être encombrée avec ce genre d’affaires, mais je n’ai pas le choix. Le préjudice financier est énorme et je ne parle pas du préjudice moral, de l’impact sur ma vie. Cette situation me mine, je ne dors plus. Pour l’assurance, je suis un dossier comme un autre, mais moi, c’est ma vie”, conclut-elle avec philosophie auprès de nos confrères.

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