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Elections européennes : le Front de gauche s'accorde enfin

Le co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, avec Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, lors d'une visite à Paris, en septembre 2013.

Les têtes de listes qui se présenteront dans les différentes circonscriptions ont été réparties. Le programme, adopté. Quant au NPA, il attend toujours une réponse à sa lettre.

C’est acté. Le Front de gauche est parvenu mardi à un accord pour les élections européennes, qui se dérouleront dans moins de deux mois. Après discussions, les composantes du Front de gauche et en particulier le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français (PCF) sont parvenus à un accord, notamment sur la répartition des têtes de listes et sur le programme, «Rompre et refonder l’Europe», lui aussi adopté mardi.

Le Parti de gauche et le Parti communiste présenteront ainsi trois têtes de liste chacun. Ensemble, la troisième composante du Front de gauche, en obtient une. Jean-Luc Mélenchon sera tête de liste dans le Sud-Ouest, Corinne Morel-Darleux (PG) dans le Centre et Gabriel Amard (PG) dans l’Est. Le PCF a choisi de mettre une «personnalité d’ouverture» non encartée, Marie-Christine Vergiat, dans le Sud-Est. Un choix que le porte-parole du PCF, Olivier Dartignolles, explique par la «qualité» de son mandat européen et parce qu'«elle est représentative de l’élargissement du Front de gauche». «Nous regrettons que ce que nous réalisons dans le Sud-Est, le PG ne le fasse pas sur une de ses têtes de liste. Il y avait la possibilité de donner une image du Front de gauche qui allait de l’avant et élargissait son rassemblement», a-t-il ajouté. Patrick Le Hyaric et Jacky Hénin (PCF) seront candidats respectivement en Ile-de-France et dans le Nord. Myriam Martin sera la candidate d’Ensemble dans l’Ouest.

«Nous avons trouvé un accord équilibré pour tout le monde», a souligné Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche. «L’ouverture est une préoccupation que nous avions dès le début», répond-il au PCF, rappelant qu’il avait «demandé une tête de liste pour Ensemble». «Nous avions aussi dit que l’ouverture devait se faire vis-à-vis d’un courant ou d’un parti, il ne (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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