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Elections britanniques, le bébé royal dans la course

Le prince William et son épouse, la duchesse de Cambridge, le 9 mars, à Londres.

La naissance du deuxième enfant du prince William et de Kate Middleton pourrait coïncider avec les éléctions générales britanniques du 7 mai. La presse locale s'emballe.

Vent de panique dans les médias britanniques : «Deux des plus gros cirques médiatiques vont entrer en collision», s’alarmait l’hebdomadaire politique conservateur The Spectator, le 18 mars. Ce jour-là, en marge de la visite d’une association d’aide aux familles près de Londres, la duchesse de Cambridge, enceinte, aurait confié à une bénévole que l’accouchement serait prévu pour «la deuxième quinzaine d’avril». Branle-bas de combat et spéculations : les élections générales sont prévues dans le Royaume le 7 mai. Et si le deuxième rejeton de Kate Middleton et du prince William était un peu têtu ou paresseux et tardait à se montrer ? Qu’adviendrait-il si délivance royale et rendez-vous aux urnes coïncidaient ?

«Ce nouveau bébé royal serait-il le plus politique de l’histoire ?», s’interroge The Independant. Car non content de naître en pleine campagne électorale, voire en plein scrutin, l’enfant a aussi été annoncé dans une période délicate pour le Royaume : en septembre, dix jours à peine avant le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. A l’époque, ce même quotidien estimait que l’annonce de cette grossesse pouvait contribuer à «sauver l’union», et soulignait que c’est ce qu’espéraient les opposants à l’indépendance de l’Ecosse. Avec cette naissance, va même jusqu’à pronostiquer The Independant, les conservateurs pourraient bien «espérer un regain de fierté nationale, de joie, et d’envie d’un statu quo, qui pousserait à un vote conservateur».

Un avantage pour les conservateurs

Pour The Telegraph aussi, une naissance en pleine période électorale serait «une bonne nouvelle pour les conservateurs: toute bonne nouvelle pour le pays si proche d’un jour de scrutin est généralement considérée comme un coup de pouce pour le pouvoir en place». En l’occurrence : le parti du Premier ministre depuis cinq ans, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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