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Les Egyptiennes manifestent en mémoire de la militante tuée en pleine rue

Sur le lieu de la mort de Shaima al-Sabbagh, dans le centre du Caire, jeudi.

Shaima al-Sabbagh, 34 ans, a été mortellement touchée d’une balle dans le dos alors qu’elle participait à une marche pacifique samedi.

Des dizaines d’Egyptiennes ont manifesté jeudi au Caire contre la police pour dénoncer la mort récente de la militante socialiste tuée par balle, samedi, lors d’une marche à la mémoire des jeunes tombés lors de la révolte de 2011. Sa mort avait provoqué un choc au sein de l’opposition de gauche au président Abdel Fatah al-Sissi, qui réprime toute manifestation depuis qu’il a destitué son prédécesseur, Mohamed Morsi, en juillet 2013.

Shaima al-Sabbagh, 34 ans, était mère d’un garçon de 5 ans. Elle a été tuée d’une décharge de chevrotine dans le dos alors qu’elle participait à une marche pacifique de militants de mouvements laïcs et libéraux pour déposer des fleurs sur la place Tahrir, célèbre théâtre de la révolte de 2011, en plein cœur du Caire. Le film de sa mort en pleine rue peut être reconstitué sur les différentes photos qui ont été prises ce jour-là.

#Shaimaa al-Sabbagh Carrying Flowers to Tahrir Square before she has been killed #Egypt http://t.co/LnnZzaz3Nt pic.twitter.com/EWuqcK5ZqP

— Nazia Memon (@NaziaMemon01) 25 Janvier 2015

Shaima al-Sabbagh au début de la manifestation.

Shaima al-Sabbagh touchée par une balle, samedi. Cette photo a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. (Photo Al Youm al-Saabi. Reuters.)

Quelques instants plus tard. (Photos Emad el-Gebaly. AFP)

L’Alliance populaire socialiste, dont elle était membre, accuse, comme les organisations de défense des droits de l’homme et de nombreux témoins, un policier de l’avoir tuée. Le gouvernement a démenti, tout en ordonnant une enquête. La police avait dispersé violemment cette marche interdite, en vertu d’une loi édictée par le gouvernement en novembre 2013 interdisant tout rassemblement ou manifestation non autorisé préalablement par le ministère de l’Intérieur, un texte dénoncé par les ONG comme l’un des plus liberticides du pouvoir d’Al-Sissi.

«Les policiers sont (...)

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