Une mosaïque représentant l'écrivain aux lunettes noires côtoie la foule d'un marché du Caire historique, le quartier d'enfance du Prix Nobel de littérature 1988. S'y croisent des enfants à vélo, des serveurs portant des plateaux de boissons chaudes et des ménagères marchandant avec les vendeurs.
Une scène semblant sortie d'un roman de ce monstre sacré de la littérature, dont les descriptions de la vie cairote, truffées de satire politique et de personnages truculents, constituent, aujourd'hui encore, une source d'inspiration.
"Essentiel dans le développement de la fiction égyptienne"
Outre des portraits de l'écrivain, Le Caire abrite désormais un nouveau musée en son honneur, inauguré en juillet 2019 par le ministère de la Culture. Ses affaires personnelles, dont son bureau en acajou, ses récompenses et même son dernier paquet de cigarettes, sont exposées dans une maison ottomane restaurée datant de 1774, située dans la partie ancienne du Caire.
Un hommage mérité, selon Roger Allen, professeur à la Penn University (Etats-Unis) et l'un des traducteurs de Mahfouz, pour qui ce dernier a été essentiel "dans le développement de la fiction égyptienne". "Il a suivi de nombreuses pistes au cours de sa carrière", dit l'universitaire à l'AFP, précisant que ses écrits ont touché à "l'Egypte antique, au soufisme, à la (...)
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