Egalité salariale en Islande, films classés «F», uniformes non genrés... mars dans la vie des femmes

De haut en bas, dans le sens des aiguilles d'une montre : un drapeau islandais, le «classement F» de IMDB, le logo de la librairie Violette & Co, des uniformes non-genrés néo-zélandais et des femmes pilotes indiennes.

Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Dix-neuvième épisode : mars 2017. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

Avis à nos lecteurs : on ne parlera pas ici du 8 mars, largement relayé dans nos pages (rendez-vous ici, ici, ou encore là pour lire nos articles).

Santé

Taxer la masturbation masculine pour montrer l’absurdité des lois anti-IVG

S’il existait un prix de la meilleure troll intelligente - ce n’est pas toujours un oxymore - de l’année, il reviendrait sans doute à Jessica Farrar, une élue démocrate qui a fait examiner par la chambre des représentants du Texas un texte de loi visant à taxer la masturbation masculine. Evidemment, il s’agit d’une proposition satirique : Jessica Farrar n’entend pas réellement demander à ces messieurs de mettre la main au portefeuille avant de se la mettre dans le caleçon. Il s’agit en fait de montrer l’absurdité des législations anti-IVG, en les retournant, en miroir, «contre les hommes» si l’on peut dire. Le texte propose ainsi de réguler la masturbation, ou, plus précisément, toute émission de sperme «hors du vagin d’une femme» (cela va donc plus loin que le seul onanisme), afin de «protéger le caractère sacré de la vie», prétexte récurrent des anti-IVG, rapporte le site de la radio publique américaine NPR.

Il entend également imposer un délai d’attente de 24 heures avant toute vasectomie, à l’instar du délai obligatoire avant une interruption volontaire de grossesse dans cet Etat du sud des Etats-Unis, et protéger les médecins qui refusent de pratiquer des vasectomies, des coloscopies ou de prescrire du viagra, comme sont actuellement protégés les médecins qui refusent de pratiquer des avortements (une loi passée plus tôt cette année empêche les parents d’attaquer en justice un médecin qui ne les aurait pas informés d’une malformation ou d’un handicap de leur fœtus, rappelle le Dallas (...)

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