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Effondrement d'un terminal à Roissy : le renvoi en correctionnelle d'Aéroports de Paris requis

Quatre personnes avaient trouvé la mort en 2004 lors de l'effondrement du terminal 2E de Roissy.

En 2004, quatre personnes avaient trouvé la mort et sept avaient été blessées dans l'accident.

Le parquet de Bobigny a requis le renvoi en correctionnelle de quatre sociétés, dont Aéroports de Paris (ADP), pour l’effondrement d’une partie du terminal 2E qui avait fait quatre morts et sept blessés en 2004 à Roissy-Charles-de-Gaulle.

Dans son réquisitoire daté du 31 juillet, le parquet a demandé le renvoi pour «homicides involontaires» et «blessures involontaires» d’ADP, en tant que maître d’ouvrage (concepteur) et maître d’œuvre (client) du terminal 2E.

Des réquisitions similaires ont été prises à l’encontre de l’entreprise GTM, filiale du géant du BTP Vinci, chargée de la construction du toit du terminal, mais aussi du bureau d’étude Ingerop et du groupe d’inspection et de certification Bureau Veritas.

Il revient désormais au juge d’instruction en charge du dossier de décider de renvoyer ou non devant un tribunal les quatre sociétés. Selon une source proche du dossier, la décision pourrait ne pas intervenir avant plusieurs mois, des actes d’enquête complémentaires ayant été demandés par l’un des mis en cause.

Le 23 mai 2004, onze mois après son inauguration, le toit du bâtiment s’était effondré sur une trentaine de mètres au niveau de la jetée d’embarquement, provoquant la mort de quatre voyageurs étrangers (une Libanaise, une Ukrainienne et deux Chinois) et faisant sept autres blessés.

«Dispositions constructives hasardeuses»

L’enquête administrative, réalisée dans les semaines suivant le drame, avait conclu à un défaut de réalisation et de conception du bâtiment, la section effondrée étant considérée comme trop fragile, dès l’origine.

«Des fissurations existaient dès le début», avait expliqué le président de la commission d’enquête, Jean Berthier, évoquant «une structure dont les réserves initiales de sécurité étaient faibles». «La coque s’est progressivement fragilisée», avait-il ajouté.

Un diagnostic confirmé par les différentes expertises menées dans le cadre de (...)

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