« Efface tout derrière toi » : les textos accablants de Dominique Pelicot et son « disciple »
Des messages aussi cruels que cyniques. Comme Dominique Pelicot la veille, Jean-Pierre M., premier coaccusé des viols de Mazan entendu à la barre ce mercredi 18 septembre à Avignon, a admis être « un violeur » et réclamé une « punition dure ».
L’homme de 63 ans n’est pas poursuivi pour des agressions sexuelles sur Gisèle Pélicot mais sur sa propre épouse. Il avait calqué le même scénario criminel élaboré par Dominique Pelicot : la victime a été droguée avec un anxiolytique puis violée à son domicile dans la Drôme. Des faits survenus entre 2015 et 2020.
Des échanges complices, une nuit de juin
Devant la cour criminelle de Vaucluse, des SMS échangés entre les deux accusés au moment des faits ont été lus. Le président du tribunal s’est notamment attardé sur des textos envoyés une nuit de juin 2020 : moment où la femme de Jean-Pierre M. s’est subitement réveillée, surprenant Dominique Pelicot dans sa chambre.
Dominique Pelicot écrit : « je m’en doutais, on s’est fait baiser », « pas d’histoire j’espère », « elle m’a bien fixée, j’espère que tu n’as pas donné mon nom et tout ». Ce à quoi répond son émule : « non », « elle dira rien aux gosses ».
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Dominique Pelicot abonde encore : « si les flics te questionnent, tu ne me connais pas, on s’est rencontrés dans la rue ». Jean-Pierre M. lui répond alors sans détour : « dans trois mois, on retente lol ». Mais Domini...