Publicité

Edouard Philippe le «germanophile» à Berlin pour resserrer les liens

Edouard Philippe et Angela Merkel vendredi à Berlin.

Le chef du gouvernement, venu rencontrer Angela Merkel, a assuré que Paris s'attacherait à dépasser les «rendez-vous manqués» par ses prédécesseurs.

Un gouvernement «germanophile», une batterie de réformes pro-entreprises et quelques mots dans la langue de Goethe : en visite à Berlin vendredi, Edouard Philippe a mêlé grandes annonces et petites attentions pour séduire l’exécutif et le patronat allemands. Des interlocuteurs qu'il a voulu persuader de sa détermination à «transformer» la France, à rebours des «rendez-vous manqués» par ses prédécesseurs. A neuf jours des élections allemandes, le Premier ministre prolongeait outre-Rhin l’effort de «pédagogie» engagé depuis quinze jours dans l’Hexagone, à coups de déplacements et d’interventions médiatiques.

«Devant vous se tient le chef d’un gouvernement germanophile», a lancé Edouard Philippe, en allemand, à une assemblée de représentants des milieux économiques réunis dans la matinée près de la porte de Brandebourg. Entre deux citations de Goethe et Schiller, l’ex-maire du Havre a rappelé qu’il a passé la fin de son adolescence, et son bac, dans la ville de Bonn. Une touche personnelle avant d’entrer dans le dur du sujet : «Faute de les avoir annoncés, expliqués, certains rendez-vous importants ont été manqués» par les précédents dirigeants français, a-t-il reconnu, évoquant notamment un «déficit d’images vis-à-vis des entreprises étrangères» et «une fiscalité qui faisait figure d’épouvantail».

«Le mouvement, pas le blocage»

La remarque pouvait rappeler l’évocation récente, par Emmanuel Macron, des «fainéants» : terme polémique qui visait, selon l’Elysée, «ceux qui n’ont pas fait les réformes pendant quinze ans». Prudent, le Premier ministre a lui-même déminé son propos, se défendant de penser «que [ses] prédécesseurs n’ont rien fait ou mal fait». Mais promettant, lui, de faire plus et mieux. «La réforme est possible parce que nous avions clairement dit durant la campagne ce que nous allions faire, il y a donc une (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Europe: Edouard Philippe défend à Berlin les projets de Macron
Infanticide de Berck : Fabienne Kabou condamnée à quinze ans de réclusion criminelle
Le Maire loue les réformes françaises auprès de ses partenaires européens
Levothyrox : la ministre annonce le retour de l'ancienne formule
Euthanasie: Agnès Buzyn veut évaluer la loi sur la fin de vie avant tout débat