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Mon Eddie (Van Halen) à moi

Eddie Van Halen, à droite (avec Sammy Hagar qui remplaça David Lee Roth), en 1989.
Eddie Van Halen, à droite (avec Sammy Hagar qui remplaça David Lee Roth), en 1989.

Eddie, c'était ce premier riff, presque un cri primal pour l'amateur de hard rock que je commençais à être ; ce riff qui introduit « You Really Got Me », une reprise sacrément secouée du tube des Kinks, sortie dans le premier album de ce groupe bizarre formé de deux frères néerlandais, Edward et Alex Van Halen, et de cet éphèbe au poitrail velu et à la chevelure blonde dégoulinant jusque dans son dos, David Lee Roth.

Eddie, c'était ce guitariste forcément déchaîné, en tout cas dans mon imagination, que je tentais d'imiter lorsque, avec avec mon grand frère et un copain, on rejouait avec des manches à balai les guitares et une caisse de lessive la batterie les titres de Van Halen en poussant au maximum le volume du tourne-disque.

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Eddie, c'était ce satané musicien capable de composer un morceau entier d'un seul solo de guitare, une furie instrumentale nommée « Eruption » qui figure en deuxième place sur le premier album du groupe, Van Halen. La légende dit que, sur scène, Eddie Van Halen jouait « Eruption » en tournant le dos au public, afin que personne ne puisse le copier. Ah bon, quelqu'un aurait été capable le faire ?

Virtuose du tapping

Eddie, c'était un peu comme Mark Knopfler (Dire Straits) ou Brian May (Queen), un son qu'on identifie tout de suite. Voyez, par exemple, le solo de guitare sur « Thriller » (Michael Jackson), c'était lui. J'appris plus tard que l'homme était un virtuose et l [...] Lire la suite