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En Ecosse une semaine après le Brexit, «l’impression d’avoir été trahi par l’Angleterre»

Des manifestants hostiles au Brexit agitent des drapeaux écossais et européen devant le parlement écossais le 28 juin à Edimbourg.

Des milliers d’Ecossais se sont rassemblés ce mercredi soir devant le Parlement écossais à Edimbourg, pour redire leur volonté de rester dans l’Union Européenne.

On a eu droit à tout : hommes en kilts, flasques de whisky qui passent de mains en mains, et même Ode à la joie, l’hymne européen, jouée à la cornemuse. Des milliers d’Ecossais - plus de 5 000, selon les organisateurs - se sont rassemblés ce mercredi soir sur le pelouse devant Holyrood, le Parlement écossais à Edimbourg, pour redire leur volonté de rester dans l’Union Européenne. Moins d’une semaine après le référendum qui a vu la victoire du «leave» à 51,9%, les Ecossais, qui eux ont voté pour le «remain» à 62%, n’ont pas l’air d’avoir envie de se résigner.

En toile de fond, les incroyables collines vertes qui surplombent la capitale écossaise apportent de la solennité au moment. Sinon, l’assemblée est festive et motivée. «Fromage, not Farage !» «Bairns not Boris !» («Bairns» signifie «gosses») «Hey, hey, Teresa May, migrants are here to stay !» Le rassemblement, à l’initiative du Youth European Movement (YEM), a attiré de nombreux étudiants. Mais pas que : le mouvement semble ratisser large - on compte autant de jeans que de costars, autant de casquettes que de bérets. Et beaucoup d’indépendantistes. Robert, 63 ans, a ressorti son T-shirt bleu «Yes» de la campagne de 2014 pour le référendum d’indépendance de l’Ecosse, où le «non» l’avait emporté à 55,3%. «Vendredi matin en me réveillant, j’ai eu l’impression d’avoir été trahi par l’Angleterre», lâche-t-il, espérant «très fortement» que la Première ministre d’Ecosse, Nicola Sturgeon, organise vite un nouveau référendum.

«Ce Brexit, ça m'a brisé le coeur»

«Ce Brexit, ça m’a brisé le coeur, comme si on m’enlevait une partie de moi», s’emporte Johnney Rhodes, l’un des porte-parole de YEM, à quelques minutes du début du rassemblement. «Est-ce que tu peux acheter un drapeau national ?», entend-t-on un jeune demander au téléphone. A ses côtés, Alex Foulkes, un (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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