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Une pétition pour réclamer la gratuité complète de l'école

Photo d'illustration

Si l'enseignement est gratuit, la pétition réclame la gratuité de la cantine, des fournitures, ou encore des transports pour se rendre en cours.

L'histoire de cet enfant de 7 ans, que la police municipale est venue chercher à la cantine car sa famille n'avait pas payé la cantine, a marqué les esprits. La situation a notamment relancé le problème du coût de la cantine pour les familles modestes.

Une pétition propose d'aller plus loin, en réclamant "une école gratuite pour de "vrai". Lancée par Rodrigo Arenas, ancien coprésident de l'association de parents d'élèves FCPE, le texte réclame une gratuité totale des différents coûts autour de la scolarité, dont la cantine est le plus emblématique.

"Il faut sortir de la charité républicaine"

"On dit que le système des quotients est fait pour les enfants les plus pauvres, mais plus de 40% des enfants issus de familles les plus modestes ne vont pas à cantine contre 16% des enfants de famille de CSP +. Ce système d'aide ne fonctionne pas", déplore Rodrigo Arenas.

Car le prix des cantines varie selon les revenus familiaux, mais aussi selon les villes. "Il faut sortir de cette charité républicaine, qui fait qu'aujourd'hui selon la famille dans laquelle on est né ou le territoire où l'on habite, le prix de la scolarité varie selon les majorités en place, ce système ne fonctionne pas".

Cantine, fourniture, transports bientôt gratuits

Dans son viseur : la cantine, mais également les fournitures scolaires ou encore les transports pour se rendre en cours, qui ont un coût non-négligeable pour les familles. "On oublie par exemple qu'un étudiant en BTS va devoir s'acheter sa trousse à outil, sa tenue, ses couteaux de cuisine... Ce sont des coûts pour les familles qui peuvent influer sur l'orientation", illustre celui qui est à l'origine de la pétition.

"Tout ce qui a un intérêt éducatif et pédagogique doit être pris en charge au niveau national, par l'État et non plus par les collectivités locales", conclut Rodrigo Arenas, qui espère que les candidats à la présidentielle s'emparent de ce débat et mettent l'école "au coeur" de leur programme.

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