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Les députés écolos à la recherche d'une solution pour cohabiter

François de Rugy et Barbara Pompili, coprésidents du groupe EE-LV à l'Assemblée nationale, en octobre.

Dans un document que Libération s'est procuré, François De Rugy, démissionnaire d'EE-LV, et Barbara Pompili proposent à l'autre tendance du groupe à l'Assemblée un partage des postes et du temps de parole.

Après avoir vu l’un de ses coprésidents, François de Rugy, claquer la porte d’EE-LV, le groupe écologiste de l’Assemblée, va-t-il tenir le choc ? Cela fait plusieurs mois que ses dix-huit membres affichent clairement leurs divisions. D’un côté, ceux qui défendent le retour des écologistes au gouvernement, notamment le binôme à la tête du groupe parlementaire, François De Rugy et Barbara Pompili, ou Denis Baupin. De l’autre, les partisans d’un rapport de force plus marqué avec le PS, qui soutiennent par exemple pour les élections régionales, des listes EE-LV autonomes ou une alliance avec le Front de gauche, comme Cécile Duflot, Eva Sas, Jean-Louis Roumegas, Danielle Auroi, Sergio Coronado.

En juin, ces derniers avaient déjà mis la pression sur les deux présidents du groupe. Constatant qu’ils représentaient la même tendance, ils réclamaient une représentation plus équitable des deux lignes. Nul doute que le départ de François De Rugy offre de nouveau à l’aile gauche l’occasion de réaffirmer ses revendications et relance la menace d’une scission.

«Acter que le groupe est désormais organisé en deux composantes»

Le tandem De Rugy-Pompili a pris les devants et proposé vendredi dernier un nouveau mode d’organisation à ses membres. Dans ce projet de «protocole de fonctionnement» auquel Libération a eu accès, les deux présidents préconisent de maintenir l’existence du groupe jusqu’à la fin de la législature en 2017, mais en «constatant les divergences récurrentes d’appréciation, de stratégie et de vote» de ses membres et en «[actant] que le groupe écologiste est désormais organisé en deux composantes». Ils proposent donc de «répartir à parts égales» le temps de parole, comme les questions d’actualité qui, lors des séances du mardi et du mercredi, seront (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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