Dépeçage au Canada : Magnotta plaide non coupable

Rocco Luka Magnotta, connu aussi sous les noms d'Eric Clinton Newman et Vladimir Romanov, sur une photo fournie par la police canadienne.

Le Canadien Luka Rocco Magnotta a plaidé non coupable mardi du meurtre et du dépeçage du corps d’un étudiant chinois au terme d’une brève comparution par visioconférence devant la justice à Montréal.
Magnotta, 29 ans, vêtu d’un sweat à capuche gris vert, est resté impassible pendant les dix minutes environ de l’audience qui s’est tenue en anglais. Il n’a pas esquissé un sourire ni même une quelconque mimique. Il était debout dans un box ressemblant à un parloir, encadré de deux policiers.
Il a plaidé non coupable aux cinq chefs d’accusation retenus contre lui lors de sa comparution qui a eu lieu par visioconférence, à partir du commissariat du nord de Montréal où il est détenu depuis lundi soir. Il devait être transféré plus tard mardi vers une prison et subir une évaluation psychiatrique d’ici jeudi 14H00 (18H00 GMT), jour où il doit de nouveau comparaître par visioconférence.
«La demande de la défense a été que l’on reporte sa comparution (...) à jeudi», a dit aux journalistes le procureur de la Couronne (ministère public) Me Louis Bouthillier, expliquant que l’avocat de la défense allait demander au tribunal que l’accusé puisse être «évalué sur le plan psychiatrique, pour évaluer sa responsabilité criminelle».
Raisons de sécurité
Luka Rocco Magnotta n'était pas dans la salle où se tenait l’audience.
«On ne veut pas le transporter au Palais de justice», a expliqué une porte-parole de la police de Montréal, Marie-Hélène Ladouceur. «C’est pour des raisons de sécurité et techniques», a indiqué un autre porte-parole, Ian Lafrenière, à la chaîne CBC.
Extradé par l’Allemagne, où il avait été arrêté le 4 juin dans un cybercafé au terme d’une cavale de dix jours, Magnotta est arrivé lundi soir à Montréal à bord d’un avion militaire et sous forte escorte policière. Menotté, portant un pull vert et un pantalon foncé, il avait été conduit au commissariat, où il a passé la nuit.
Il devait être interrogé par les enquêteurs avant sa comparution devant la justice. «Nous voulons (...)

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