En débat régional, Pécresse et Laurent enfoncent leurs clous

Pierre Laurent et Valérie Pécresse, à Paris, le 29 septembre.

La tête de liste LR-UDI-Modem-Parti chrétien démocrate a affronté en débat son homologue pour le Front de gauche.

La salle des fêtes de la mairie du XVIIe arrondissement est pleine pour un «vrai débat contradictoire», comme l’annonce Sébastien Crépel, journaliste à l’Humanité et co-animateur, avec Bruno Jeudy, de Paris Match, de cette rencontre. Protagonistes : Valérie Pécresse, tête de liste de la droite et du centre, et Pierre Laurent, tête de liste Front de gauche.

A l’applaudimètre, les amis de Pierre Laurent font davantage de bruit que ceux de Pécresse. A part ça, le débat est conforme à ce qu’on peut attendre. Sur la sécurité, Pécresse réclame de la vidéosurveillance, le droit pour la police des transports de contrôler les identités. Pierre Laurent réclame, lui, de la présence humaine. Il revient sur les milliers d’emplois supprimés dans la police du temps de Nicolas Sarkozy. Chacun est dans ses clous.

«Cages à lapin»

Surtout Pécresse, qui va réussir à égrener ses classiques au fil des échanges, dont les «cinq hôtels particuliers de la présidence de région». «Est-ce que c’est normal, que ça fait partie de vos valeurs, que la région vive dans cinq hôtels particuliers ?» Pécresse propose de les vendre et de partir en banlieue. Là dessus, Pierre Laurent est tout à fait d’accord. Il évoque des sites à Ivry ou Aubervilliers et propose de transformer le terrain des hôtels particuliers du VIIe arrondissement «en logement social».

A propos du Navigo à tarif unique, chacun à nouveau est dans son couloir. Pécresse, qui admet désormais qu’elle ne le touchera pas, veut le financer «en luttant contre la fraude». Pierre Laurent estime, lui, que ce sont les entreprises qui doivent payer, car le passe à tarif unique est «économiquement vertueux». La preuve ? La Chambre de commerce et d’industrie de région Paris - Ile-de-France l’a approuvé. Valérie Pécresse se dit sûre que cet organisme changera d’avis.

Au fil des échanges, lorsque Pierre Laurent parle des «logiques financières (...)

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