Dussollier, Bruel, Rahim... de nombreux artistes présents aux funérailles de Niels Arestrup
De nombreuses personnalités se sont réunies à l'église Saint-Roch, ce mardi 10 décembre dans la matinée à Paris, pour rendre un dernier hommage à l'acteur Niels Arestrup. Figures du cinéma comme du théâtre français y ont assisté aux funérailles du comédien, mort le 1er décembre à l'âge de 75 ans des suites d'une maladie.
À commencer par André Dussollier, qui lui a donné la réplique pendant trois ans dans la pièce Diplomatie de Cyril Gély, puis dans son adaptation cinématographique par Volker Schlöndorff en 2014:
"On avait des liens très profonds, très forts, et on se parlait beaucoup quand on jouait l'un avec l'autre", avait confié l'acteur à BFMTV, quelques heures après l'annonce de la mort de Niels Arestrup.
Tahar Rahim, son partenaire dans Un prophète
Patrick Bruel, qui a partagé l'affiche avec l'acteur disparu en 2021 dans Villa Caprice, a également été aperçu gravissant les marches de l'église. Au sortir de la cérémonie, les photographes présents ont aussi immortalisé Tahar Rahim, qui a connu son premier grand succès avec Niels Arestrup dans Un prophète de Jacques Audiard en 2009. Tous les deux avaient remporté un César pour leur interprétation.
Stephane Guillon, Jacques Weber, Yvan Attal, Macha Méril, Éric Cantona, Rachida Brakni, Albert Dupontel... Tous étaient présents pour saluer la mémoire de l'acteur de De battre mon cœur s'est arrêté. Et soutenir son épouse, l'actrice, scénariste et autrice Isabelle Le Nouvel, avec qui il a eu des jumeaux en 2012.
L'annonce de la disparition de Niels Arestrup, figure du cinéma et du théâtre français, a déclenché une vague d'émotion dans le monde du cinéma, mais aussi parmi certains politiques. L'Élysée a salué "un grand acteur de notre temps, exigeant et populaire, figure de notre théâtre, inoubliable au cinéma, passeur et modèle pour une génération de comédiens".
Figure controversée
La disparition du comédien a également fait ressurgir des accusations de violence. En 1983, Isabelle Adjani a renoncé à son rôle dans Mademoiselle Julie, en raison de violences supposées. En 1996, c'est Myriam Boyer qui est licenciée de la pièce Qui a peur de Virginia Woolf? à la suite d'un échange de coups qui aurait eu lieu.
Dans Libération, en 2007, Niels Arestrup avait affirmé "avoir crevé le tympan de Miou-Miou avec une gifle" mais aussi "cassé le coccyx de Maria Schneider".
"Je précise, encore une fois, que je n'ai jamais frappé une femme de ma vie", avait-il pourtant déclaré en 2001 sur le plateau de "On ne peut pas plaire à tout le monde".