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Duflot-Pompili, un tandem de cohabitation pour les écolos à l'Assemblée ?

Cécile Duflot, avec Noël Mamère, à l'Assemblée nationale le 30 septembre.

L'ex-ministre a été choisie par l'aile gauche pour coprésider le groupe scindé en deux depuis le départ d'une partie des élus EE-LV.

Une candidature sortie du chapeau. Cécile Duflot devrait, comme l'a révélé Le Monde, prendre dans les prochains jours à l'Assemblée nationale la co-présidence du groupe écologiste, au bord de l’éclatement.

Le siège était laissé vacant par François de Rugy. Démissionnaire du parti EE-LV fin août et fondateur, avec le sénateaur Jean-Vincent Placé, d'un nouveau parti baptisé «Ecologistes!», il avait consenti à céder la co-présidence - tout en continuant de siéger au sein du groupe. Un geste destiné à apaiser les tensions entre écologistes socialo-compatibles et écolos critiques à l’égard de la politique du gouvernement.

Les deux clans étant à peu près du même poids (neuf députés de chaque côté), le tandem Barbara Pompili-François de Rugy qui pilotait le groupe depuis 2012, avait proposé à l’aile gauche un partage équitable pour sauver ce qui pouvait l’être. L’idée était de former un «groupe technique» afin de conserver les avantages dévolus aux groupes parlementaires (moyens financiers, temps de parole, places en commission, postes). L’une des deux coprésidences revenait donc à la composante qui, pour faire court, s’oppose à la ligne de l’exécutif.

Mais celle-ci a mis plusieurs semaines avant de se décider. C’est d’abord la candidature de Noël Mamère qui a été évoquée, puis celle de Jean-Louis Roumegas. Les neuf députés ont finalement choisi, ce mardi midi, Cécile Duflot. Selon son entourage, l’ex-ministre du Logement ne voulait pas du poste, préférant se tenir «hors de la mêlée» mais ses camarades lui auraient demandé de «sortir de sa réserve»: Compte tenu de la série de départs d’EE-LV (les députées Barbara Pompili et Véronique Massonneau, pour les derniers en date), «elle n’a pas eu le choix, les militants et les autres députés n’auraient pas compris qu’elle n’y aille pas.» Une autre source contredit cette (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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