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DSK : les électeurs demandent la suite

Dominique Strauss-Kahn, le 9 octobre 2011 à Sarcelles, près de Paris.

Pour l’institut Viavoice, un grand nombre de Français souhaite le retour aux affaires de Dominique Strauss-Kahn. Un come-back exclu par l’intéressé.

L’acronyme est sorti spontanément de la bouche d’anonymes. Des ouvriers et des employés, le plus souvent. Au fil de plusieurs conversations, ces Français, réunis en petit groupe par des sondeurs, ont esquissé le portrait de leur candidat rêvé pour la présidentielle de 2017. Et balancé un nom impossible. La première fois, les enquêteurs de Viavoice n’y ont pas prêté attention. Comment accorder la moindre crédibilité à cette envie d’un Dominique Strauss-Kahn, pas encore lavé des soupçons de «proxénétisme aggravé» dans l’affaire du Carlton de Lille ? Panel après panel pourtant, l’improbable bruit de fond se confirme.

Le 12 juin, la relaxe de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), prononcée après quatre mois de délibéré et quatre ans d’enquête, lève la barrière psychologique. «On a décidé de le tester pour voir», confie le président de Viavoice, François Miquet-Marty. Lancée le 24 juin, l’enquête suit de près l’irruption de DSK sur Twitter : immédiatement son «Jack is back» fait beaucoup parler. Pas assez néanmoins pour expliquer l’impensable. «On a été franchement surpris», confirme Miquet-Marty.

Rédemption ?

Interrogés sur qui serait le meilleur candidat pour la gauche en 2017, 47 % des sondés estiment que Manuel Valls serait un «bon candidat». Mais c’est Dominique Strauss-Kahn qui arrive en deuxième position avec 37 % devant tous les poids lourds du PS, et même François Hollande (23 %)… Chez les sympathisants de gauche, l’adhésion est plus mesurée. Pour porter leurs couleurs en 2017, c’est vers Valls (67 %), Aubry (62 %), Hollande ou Royal (56 %) qu’ils préfèrent se tourner. Mais Dominique Strauss-Kahn est tout de même gratifié de 45 % d’opinions favorables. Un score inattendu alors que s’achèvent tout juste quatre années d’une descente aux enfers entamée le 14 mai 2011, quand DSK apparaît (...)

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