DSK rattrapé par l’affaire LSK

Une nouvelle casserole pour DSK ? L’ancien ministre est visé par une enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet de Paris, ont annoncé vendredi France Inter et le Parisien.Cette enquête, de routine à ce stade, est la conséquence d’une plainte pour escroquerie et abus de confiance déposée par le financier Jean-François Ott. En cause, le tandem constitué en 2013 par Dominique Strauss-Kahn et Thierry Leyne, financier franco-israélien, intitulé LSK. Un fonds d’investissement international immatriculé au Luxembourg, censé récolter 2 milliards d’euros auprès de divers investisseurs en vue de les placer selon les prédictions macro-économiques de l’ancien patron du FMI - sa fille a même été embauchée à cet effet.

Mais rien ne s’est passé comme prévu. Très vite, LSK tourne en rond : les fonds récoltés servent à renflouer des filiales. Le hedge fund pratique la bonne vieille cavalerie où les nouveaux emprunts servent à rembourser les anciens. Et LSK fait faillite en novembre 2014, laissant quelque 150 investisseurs sur le carreau, avec une perte évaluée à 100 millions d’euros. Sentant le vent venir, DSK avait démissionné de la présidence de LSK un mois plus tôt. Leyne se suicidera trois jours plus tard à Tel-Aviv.

Passée la rituelle semaine de deuil, DSK le charge. Brandissant son poste «non exécutif»,il porte plainte contre X, lui-même ayant perdu 600 000 euros dans l’affaire. L’avocat de l’autre plaignant, Me Mathieu Croizet, conteste cette échappatoire : «Jean-François Ott a participé à l’augmentation de capital de LSK en raison de la présence de DSK», censé inspirer confiance aux investisseurs. Sur certains documents, sa signature aurait été imitée, rétorque l’avocat de Dominique Strauss-Kahn, Me Jean Veil.

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