Dry January : un mois pour faire une pause dans sa consommation d'alcool

David Himbert / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le principe de la campagne est simple : les participants sont invités à ne pas boire d'alcool du 1er jusqu'au 31 janvier.

Le Dry January revient en janvier 2023 pour une nouvelle édition. Cette campagne, portée en France par un collectif d’associations et de réseaux nationaux, invite à stopper sa consommation d'alcool durant le mois de janvier.

Un objectif à adapter

Le principe de la campagne est simple : les participants sont invités à ne pas boire d'alcool du 1er jusqu'au 31 janvier. Cependant, le collectif laisse à chacun la possibilité d'adapter son objectif. "Il n’y a pas de 'bon point' si on ne boit pas ni de mauvais si on boit", remarque-t-il. "L'idée, c'est d'essayer de faire cette pause, mais la campagne ne se veut pas du tout moralisatrice : chacun peut essayer de mesurer son rapport à l'alcool pendant ce mois-là", expliquait l'année dernière auprès de l'AFP la juriste Claude Rambaud, vice-présidente de la fédération d'associations France Assos Santé.

Un gain notable selon l'Inserm

Cette campagne, basée sur une idée britannique, trouve le soutien de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). "Selon les experts de l’Inserm, en plus d’être associé à des changements dans la consommation observables jusqu’à 6 mois après le défi, un arrêt de consommation d’alcool pendant un mois permettrait aussi l’amélioration de paramètres physiologiques, cognitifs, de bien-être et de qualité de vie, explique l'institut dans un communiqué publié le 2 janvier 2023. L’expertise collective de l’Inserm s’est ainsi positionnée en faveur du lancement de campagnes d’arrêt de la consommation, à l’image de l’opération 'Dry January', dont les bénéfices (et le faible coût) ont été démontrés".

La consommation d'alcool reste un important problème de santé publique dans le monde. "L’usage nocif de l’alcool entraîne 3 millions de décès chaque année dans le monde, ce qui représente 5,3 % de l’ensemble des décès", notait l'Organisation mondiale de la santé le 9 mai 2022.

Retrouvez cet article sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi