Dry January - Bon pour la santé... mais aussi pour le porte-monnaie : pourquoi relever le défi du mois sans alcool ?
S’engager dans le Dry January, c’est l’opportunité de repenser sa relation avec l’alcool, tout en améliorant sa santé, son bien-être et ses finances. Un mois pour faire une pause et poser les bases d’une consommation plus consciente tout au long de l’année. On vous explique tout.
Chaque année, le mois de janvier offre une opportunité unique de repenser notre relation avec l’alcool grâce au défi du “Dry January”. Initié en 2013 par l’organisation britannique Alcohol Change UK, ce mouvement invite les participants à s’abstenir de consommer de l’alcool durant les 31 premiers jours de l’année. Mais pourquoi relever ce défi et quels en sont les bénéfices concrets ?
Comme l’ont expliqué les fondateurs du mouvement, participer au Dry January peut améliorer la qualité du sommeil, augmenter l’énergie quotidienne et renforcer le système immunitaire. Selon une étude de l’université du Sussex, 70 % des participants déclarent mieux dormir et 66 % ressentent une augmentation de leur niveau d’énergie. Le Dry January permet également de prendre du recul par rapport à sa consommation d’alcool et d’en évaluer l’impact sur sa vie quotidienne. Toujours selon l’étude de l’université du Sussex, 80 % des participants estiment avoir un meilleur contrôle sur leur consommation d’alcool après avoir relevé le défi.
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Des économies financières non négligeables
Outre les bienfaits sur la santé, le Dry January a également un autre impact positif et non des moindres : les économies sur le portefeuille. En réduisant ou en éliminant les dépenses liées à l’achat de boissons alcoolisées, les participants constatent des économies substantielles. Selon l’étude de l’université du Sussex, 86 % des participants déclarent économiser de l’argent durant le mois de janvier.
Et contrairement aux idées reçues, relever le défi du Dry January ne signifie pas renoncer aux moments de convivialité. De nombreuses alternatives aux boissons alcoolisées existent pour maintenir le plaisir de partager un verre. Les mocktails par exemple, ces cocktails sans alcool, offrent une variété infinie de saveurs grâce à des ingrédients comme des jus de fruits, des sirops, des herbes fraîches ou encore du soda. Les amateurs de bulles, quant à eux, peuvent se tourner vers des eaux gazeuses aromatisées ou des boissons pétillantes sans alcool, disponibles en magasin ou faites maison. Enfin, les thés glacés, infusions froides et kombuchas sont également de bonnes alternatives pour varier les plaisirs tout en prenant soin de sa santé.
En France, le Dry January gagne en popularité pour le plus grand bonheur des associations de lutte contre l’alcoolisme. Selon une enquête JANOVER, 10 % des Français ont participé au Dry January en 2024. Et les autorités semblent soutenir ce mouvement. Le nouveau ministre de la Santé, Yannick Neuder, a récemment assuré à BFMTV qu’il comptait relever le défi “à titre personnel”. "Je vais le faire, comme chaque année", a assuré ce cardiologue de profession, tout juste nommé dans le gouvernement de François Bayrou.
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Pour rappel, le site dryjanuary.fr propose des outils et des ressources, notamment une application mobile, des newsletters avec des conseils quotidiens, et un groupe de soutien sur les réseaux sociaux. Des dispositifs qui visent à encourager et à soutenir ceux qui souhaitent relever le défi.