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Dracula ramené une fois de plus à la vie, grâce à une newsletter

Avec l’enrichissement de l’offre des newsletters à travers le web, il est possible de recevoir des mails de toutes sortes de célébrités, d’experts, d’artistes et même d’un certain Jonathan Harker, s’amuse Polygon. Anglais, clerc de notaire de son état, il raconte son voyage d’affaires en Transylvanie, où il se rend pour rencontrer le comte Dracula.

Polygon, un site américain spécialisé dans la culture Internet, raconte comment fonctionne la newsletter Dracula Daily, créée par le développeur web Matt Kirkland, qui “vous livre dans votre boîte mail ce classique de la littérature sorti en 1897 – avec un petit truc en plus. Le roman de Bram Stoker est écrit sous forme de lettres, de nouvelles de journal intime et d’articles de presse.” Et les événements fictifs dans le livre se déroulent entre mai et novembre, sur une même année. Une composition idéale pour se décliner en newsletter. Ainsi, depuis le 3 mai dernier et pour sept mois, Matt Kirkland promet d’“envoyer une newsletter chaque jour où il arrive quelque chose aux personnages, dans l’ordre chronologique des évènements”.

Comme le note Polygon, il s’agit bien du texte original de l’auteur irlandais (tombé dans le domaine public) et pas d’une adaptation. Cependant, avec ses allers-retours dans le temps du récit, le roman n’est pas linéaire, alors que c’est le cas ici.

Par ailleurs, l’année dernière, Kirkland avait “déjà proposé de déguster le texte de Bram Stoker par petites bouchées (mais à pleines dents) sous forme de courts extraits”, déjà sur la plateforme de newsletter Substack. Mais cette fois-ci, le nouveau cycle s’est attiré l’attention du réseau Tumblr, qui regorge désormais de plaisanteries, de dessins et de mèmes sur le comte aux canines pointues.

Humour involontaire

L’un des attraits avancé par Polygon pour expliquer ce succès inattendu vient de ce que, même sans avoir lu le roman, les internautes situent Dracula, monument culturel. Et surtout – au contraire d’Harker, Lucy, Van Helsing et les autres personnages –, ils savent à l’avance que l’aristocrate transylvanien est en fait un vampire. Involontairement, “certains passages deviennent hilarants” comme lorsque “le malheureux Jonathan Harker s’étonne candidement de ce qu’une paysanne tente de lui donner un crucifix”.

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