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Drôme : elle apprend la mort de son père en Ehpad un mois plus tard

Le corps de l'homme de 72 ans est resté quatre semaines dans les réfrigérateurs de l'agence de pompes funèbres.   - Credit:DOM POIRIER / MAXPPP / PHOTOPQR/L'ALSACE
Le corps de l'homme de 72 ans est resté quatre semaines dans les réfrigérateurs de l'agence de pompes funèbres. - Credit:DOM POIRIER / MAXPPP / PHOTOPQR/L'ALSACE

Le père de Christelle résidait dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de la Drôme et souffrait d'un emphysème très avancé et de tremblements importants, comme le rapportent nos collègues de France Bleu. Alors, Christelle, qui vit dans le Var, ne s'est pas immédiatement inquiétée de ne pas parvenir à joindre son père. Elle mettait cela sur le compte de la maladie. Elle mettra finalement un mois à découvrir que ce dernier est décédé.

Celui-ci n'avait pas indiqué sa fille, mais sa demi-sœur, en tant que « personne à contacter en cas d'urgence » auprès de l'Ehpad. C'est donc cette demi-sœur qui a été prévenue de son décès par l'établissement et ni elle ni l'établissement n'ont jugé bon de prévenir la fille du défunt. Seulement, la demi-sœur en question n'a pas souhaité payer pour les obsèques du septuagénaire et son corps est resté plus de quatre semaines dans le frigo mortuaire des pompes funèbres locales.

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Choquée de ce qu'elle a découvert et du traitement réservé à son père, la Varoise a déposé plainte contre X pour « atteinte à l'intégrité du cadavre ». Au micro de France Bleu, elle exprime sa colère contre la société de pompes funèbres : « Il y a eu un non-respect de la dépouille, déplore-t-elle. Je considère que les pompes funèbres avaient un rôle de m'informer que mon père était encore en robe de chambre et qu'il était surtout et [...] Lire la suite