Dopage de chevaux : le Bahreïn perd son titre de champion mondial

En février dernier, à Butheeb, aux Émirats arabes unis, le Bahreïn décrochait la première place aux championnats du monde d’endurance équestre devant la France et le Portugal. C’était son premier titre mondial dans cette discipline.

Une victoire “largement célébrée dans le pays”, où l’équipe victorieuse, menée par le fils du roi du Bahreïn, le prince Nasser bin Hamad, “a reçu un accueil sans précédent”, raconte le site panarabe Raseef22. Mais la fête aura été de courte durée.

Un mois après la fin de la compétition, un échantillon prélevé sur Hera Durances, la jument du cavalier bahreïni Abderrahmane Mohammad Al-Zayed, s’est révélé positif à deux stéroïdes anabolisants, des substances interdites.

Ce qui laissait déjà présager de la déchéance du titre du Bahreïn, rendue officielle le 5 juin, qui revient donc à la France. Le cavalier, lui, a écopé d’une suspension de dix-huit mois et d’une amende de 5 000 francs suisses [5 100 euros]. L’entraîneur du cheval, également, a été suspendu.

Une longue liste

Une sanction qui fait tache au Bahreïn, et éclipse presque la victoire du prince Nasser en individuel lors de ces championnats du monde.

Comme le dit Raseef22, la liste des chevaux épinglés pour dopage “est remplie de nombreux noms de cavaliers arabes”. Notamment cette année, à en croire la liste des cavaliers et des entraîneurs convaincus de dopage équin par la Fédération équestre internationale.

Le site panarabe prend l’exemple de la jument Salma KS, positive à la phénylbutazone, pour lequel son entraîneur jordanien a été sanctionné le 7 juin ; de Mon Space, positif à l’acétonide de triamcinolone, pour lequel son entraîneur saoudien a été sanctionné le même jour ; et de Kalody Park Peter Pan, dopé à la dexaméthasone, pour lequel son entraîneur émirati a été sanctionné le 31 mai dernier.

Par ailleurs, Raseef22 rappelle que l’un des plus grands scandales de l’histoire des courses hippiques en Grande-Bretagne avait épinglé, en 2013, 18 chevaux dopés issus d’écuries appartenant aux Al-Maktoum, la famille régnante de Dubaï.

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