Donald Trump vit dans un film d’action macho des années 1980

Dis-moi quel est ton film préféré, je te dirai qui tu es.

Voilà un adage qui, à l’aube d’un premier rendez-vous, ou d’une élection présidentielle, peut offrir des renseignements insoupçonnés (mais précieux) sur le candidat à votre cœur – ou, dans le second cas, à la tête d’une puissance mondiale.

Vous voulez comprendre Donald Trump ? Comme l’écrit le journaliste américain Tom Breihan dans The Guardian, regardez des films machos des années 1980. Genre Bloodsport. Tous les coups sont permis, avec Jean-Claude Van Damme. Ou Predator avec Arnold Schwarzenegger.

Jean-Claude Van Damme dans “Bloodsport. Tous les coups sont permis” (1988). Dans ce long-métrage, le comédien incarne Frank Dux, un champion américain de karaté qui a une obsession : remporter le Kumite, un tournoi clandestin d’arts martiaux organisé à Hong Kong, où tous les coups sont permis, y compris les coups mortels.. Photo12 via AFP
Jean-Claude Van Damme dans “Bloodsport. Tous les coups sont permis” (1988). Dans ce long-métrage, le comédien incarne Frank Dux, un champion américain de karaté qui a une obsession : remporter le Kumite, un tournoi clandestin d’arts martiaux organisé à Hong Kong, où tous les coups sont permis, y compris les coups mortels.. Photo12 via AFP

La légende raconte qu’un jour de 1997, alors qu’il s’ennuyait devant la télévision, Donald Trump aurait demandé à son fils Eric d’interrompre le film qu’ils regardaient pour mettre Bloodsport. Et de sauter les scènes d’exposition pour aller à l’essentiel : les combats d’arts martiaux.

“Dans Bloodsport, Frank Dux est un homme fort”, résume The Guardian.

Campé par Jean-Claude Van Damme, le capitaine Frank Dux, un soldat américain, a un objectif : remporter le Kumite, un tournoi clandestin d’arts martiaux qui se déroule à Hong Kong et réunit les meilleurs combattants de la planète.

“Peu importe que le récit de Bloodsport ait été inventé ou non, tranche le quotidien britannique. Parfois, la vérité n’est pas un obstacle à l’histoire plaisante d’un Américain qui parvient à remporter une compétition par la seule force de sa volonté.”

“Ces films d’action qui racontent des histoires simples, voire simplistes, ont contribué au mythe de l’exceptionnalisme américain.”

Le journaliste américain Tom Breihan dans le quotidien britannique “The Guardian”

“Rocky III. L’œil du tigre” (1982).
Dans ce troisième opus, Rocky Balboa – toujours incarné par Sylvester Stallone – est un champion heureux qui songe à la retraite. Sa ville natale lui érige même une statue. Mais un boxeur puissant du nom de Clubber Lang exige de l’affronter.. Photo 7e Art/Photo12/AFP
“Rocky III. L’œil du tigre” (1982). Dans ce troisième opus, Rocky Balboa – toujours incarné par Sylvester Stallone – est un champion heureux qui songe à la retraite. Sa ville natale lui érige même une statue. Mais un boxeur puissant du nom de Clubber Lang exige de l’affronter.. Photo 7e Art/Photo12/AFP

Les films d’action machos des années 1980-1990, en bref, ce sont : des vedettes masculines bien musclées qui font la fierté de l’Amérique en s’attaquant aux ennemis de la nation.

“La plupart des héros étaient aussi costauds que Hulk Hogan, qui a d’ailleurs joué dans plusieurs films hollywoodiens. Il a ainsi jeté Sylvester Stallone dans le public pendant un combat, dans un caméo de Rocky III, et a joué dans plusieurs petites productions.”

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