Donald Trump visé par une nouvelle tentative d’assassinat, le Secret Service face à de nouvelles questions
Il s’agit de “la deuxième tentative potentielle d’attenter à la vie de [Donald Trump] en l’espace d’environ deux mois”, souligne Politico. Le FBI a annoncé, dimanche 15 septembre, enquêter sur “une tentative d’assassinat présumée” l’ayant visé, l’ancien président américain étant “sain et sauf” et un suspect ayant été arrêté.
Le candidat républicain à la présidentielle de novembre, qui se trouvait sur le parcours de son club de golf, chez lui en Floride, est “sain et sauf après des coups de feu [tirés] près de lui”, a d’abord annoncé dans un communiqué Steven Cheung, directeur de la communication de sa campagne, en début d’après-midi. “Il y a eu des coups de feu à proximité, mais avant que les rumeurs ne deviennent incontrôlables, je voulais d’abord que vous entendiez ceci : JE SUIS EN SÉCURITÉ ET EN BONNE SANTÉ !” a ensuite rassuré Donald Trump dans un courriel de collecte de fonds envoyé dimanche, que relaie The Hill.
Plusieurs de ses agents ont “ouvert le feu sur un homme armé” qui se trouvait près du bord du terrain de golf de Donald Trump, et un fusil AK-47 à lunette a été retrouvé, ainsi que deux sacs à dos et du matériel d’enregistrement vidéo, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse.
Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris se sont dits “soulagés” que leur adversaire soit “sain et sauf”, selon un communiqué de la Maison-Blanche. “La violence n’a pas sa place en Amérique”, a dénoncé la candidate démocrate à la présidentielle dans un message sur X.
Les inquiétudes quant à sa sécurité “ravivées”
La tentative d’assassinat s’est produite “soixante-quatre jours seulement” après celle du 13 juillet contre Donald Trump lors d’un meeting de campagne en plein air à Butler, en Pennsylvanie.
Un spectateur avait été tué, et deux autres avaient été blessés, tout comme le milliardaire, touché à l’oreille, rappelle le Wall Street Journal.
Si Donald Trump est sorti “indemne” de l’“incident” de ce dimanche, comme l’écrit le Washington Post, celui-ci “ravive les inquiétudes quant à [sa] sécurité au plus fort de la campagne électorale précédant l’élection du 5 novembre”.
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