Donald Trump veut réformer l'ONU contre la «bureaucratie» et la «mauvaise gestion»

Donald Trump dans les locaux de l'ONU à New York, ce lundi.

Laissant pour l'instant derrière lui les lourdes critiques qu'il avait auparavant formulées contre l'institution, le président américain a ce lundi fait part de sa volonté de modifier le fonctionnement de l'instance. A minima.

Si le président américain, pour sa première prise de parole à l’ONU, a sagement lu son texte ce lundi matin, il n’a pu s’empêcher de faire une introduction à la Trump, avec une référence directe à sa tour, non loin du siège des Nations unies. «J’ai vu un grand potentiel juste de l’autre côté de la rue, pour être honnête avec vous, et ce projet s’est avéré être un succès pour la seule raison que l’ONU était juste à côté», a-t-il déclaré en ouverture de son discours, assis entre le Secrétaire général, António «you have been fantastic» Guterres, et l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley. Le magnat de l’immobilier et président américain s’exprimait dans le cadre d’une réunion à l’initiative des Etats-Unis sur la réforme de l’ONU, à 24 heures de son discours très attendu lors de la 72e Assemblée générale des Nations unies.

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Environ 130 pays ont endossé la déclaration politique non contraignante en 10 points, rédigée par les Américains, poussant l’ONU à se réformer. Un «chiffre miraculeux», s’enthousiasmait Nikki Haley vendredi, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche. La France, qui traînait des pieds jusque-là, a fini par la signer dimanche. Elle n’aurait pas apprécié, disent plusieurs de ses partenaires, la manière dont a été conduite l’initiative américaine. En août, les Etats-Unis avaient approché une quinzaine de capitales, dont Berlin et Londres, mais ni Paris ni Rome, avec un premier projet de texte insistant sur la responsabilité du secrétaire général dans les réformes. L’objectif de cette déclaration est de rendre «plus efficace et performante» une organisation souvent critiquée pour ses lourdeurs administratives coûteuses.

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Il paraît loin, (...)

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