Donald Trump suggère de pointer une arme sur Liz Cheney, la républicaine pro-Harris lui répond
ÉTATS-UNIS - Les mots n’en finissent plus de se durcir à l’approche de l’élection. Alors que les Américains éliront leur prochain président ce mardi 5 novembre, la violence s’intensifie encore d’un cran dans la campagne. Dans la soirée de ce jeudi 31 octobre, Donald Trump a ainsi multiplié les insultes et les menaces envers Liz Cheney, ancienne cadre du parti républicain à la Chambre des représentants, qui a apporté son soutien à Kamala Harris.
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« Elle est un faucon de guerre radical. Mettons-la devant un fusil avec neuf canons qui lui tirent dessus, d’accord ? », a déclaré l’ancien président lors d’un événement de campagne. « Voyons ce qu’elle en pense, vous savez, quand les fusils sont braqués sur son visage », a-t-il ajouté pendant cet échange avec l’ancien animateur de Fox News, Tucker Carlson.
Le candidat républicain a également proféré de nombreuses insultes à l’encontre de Liz Cheney, la qualifiant de « très bête », de « personne stupide » et de « crétine ». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il insulte l’une de ses principales opposantes au sein du parti : début octobre, il avait écrit sur son réseau social que Liz Cheney est « con comme un balai ».
Trump on Liz Cheney: "Let's put her with a rifle standing there with 9 barrels shooting at her. Let's see how she feels about it. You know, when the guns are trained on her face." pic.twitter.com/Mtx1fbLtwE
— Aaron Rupar (@atrupar) November 1, 2024
Une mise en garde contre « un homme cruel »
Donald Trump est en effet particulièrement agacé par l’ancienne parlementaire républicaine, qui a rejoint la campagne démocrate et espère la victoire de l’actuelle vice-présidente. Non seulement Liz Cheney soutient Kamala Harris, mais elle s’est même déplacée en personne pour se tenir à ses côtés lors d’une tournée de meetings dans trois swing states : la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin. Cerise sur gâteau : son père, Dick Cheney, ancien vice-président de George W. Bush, a fait de même.
Face aux attaques de Donald Trump, Liz Cheney n’a pas mâché ses mots et répondu ce vendredi 1er novembre sur X : « C’est ainsi que les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui s’élèvent contre eux ». Elle conclut : « Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui veut devenir un tyran ». Une rhétorique développée depuis plusieurs semaines par la campagne démocrate, qui compte l’anti-trumpisme parmi ses arguments les plus convaincants.
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