Donald Trump remporte la Maison-Blanche et sa plus éclatante victoire
L’attente aura été bien plus courte qu’en 2020. Défait il y a quatre ans par Joe Biden, Donald Trump a pris sa revanche en battant sa vice-présidente, Kamala Harris, le 5 novembre, lors de l’élection présidentielle aux États-Unis. “En fin de compte, sa victoire mardi n’était pas aussi serrée que les sondages le suggéraient”, souligne The Wall Street Journal. “C’est une victoire plus ample qu’en 2016”, lorsqu’il avait dominé Hillary Clinton.
L’ancien président républicain a remporté tous les États clés, dont le résultat a été annoncé jusqu’ici par Associated Press : la Caroline du Nord, la Géorgie, puis la Pennsylvanie, le plus gros lot parmi ces États pivots, et enfin le Wisconsin, qui lui permet de passer la barre des 270 grands électeurs. Un seuil synonyme de majorité absolue au collège électoral chargé d’élire le président.
La soirée a souri aux républicains, qui reprennent aussi le contrôle du Sénat, où les démocrates étaient majoritaires depuis 2020. La majorité à la Chambre des représentants reste en suspens. Bref, “les États-Unis virent à droite”, résume une manchette du New York Times.
“Guérir le pays”
Avant même que tous les résultats soient annoncés, le milliardaire a pris la parole dans son QG de campagne à Mar-a-Lago, en Floride, aux côtés de son colistier, J.D. Vance, et de membres de leur famille. Vantant “le plus grand mouvement politique de tous les temps”, il a promis “un nouvel âge d’or” et de “contribuer à guérir le pays”.
Le fera-t-il ? Le Wall Street Journal s’interroge. Saluant “un come-back politique historique”, le journal conservateur évoque une “seconde chance” à saisir pour Donald Trump.
“La question pour les quatre prochaines années est de savoir ce qu’il en fera pour laisser un héritage dépassant les divisions des huit ans écoulés.”
Que ce soit par adhésion totale ou par défaut, les Américains ont choisi “d’élire un criminel reconnu coupable, qui est aussi inculpé pour avoir tenté de renverser la dernière élection et qui admire ouvertement les autocrates”, constate un chroniqueur du Financial Times.
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