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Donald Trump refuse de s'engager à une transition pacifique du pouvoir en cas de défaite

À un peu plus d'un mois de l'élection présidentielle, Donald Trump a refusé de s'engager à une transition pacifique du pouvoir en cas de défaite.

«Après moi, le déluge»... ou presque. Mercredi, Donald Trump a refusé de s'engager à une transition pacifique du pouvoir s'il perdait l'élection présidentielle du 3 novembre prochain. «Et bien, on verra ce qui se passera», a déclaré celui qui, depuis des semaines, prépare le terrain en assurant sans la moindre preuve que le recours au vote par correspondance est synonyme d'une fraude électorale massive dont il serait la victime, alors que les sondages le placent en délicatesse dans certains États clés, parfois même dans des bastions républicains. «Je me plains depuis des semaines à propos des bulletins, et les bulletins sont un désastre», a-t-il ajouté, se disant confiant qu'il s'agira d'une «continuation du pouvoir» -et donc de sa victoire. Lundi, il avait tenu un discours similaire à l'antenne de Fox News : «C'est à voir. Je ne vais pas dire "oui". Je ne vais pas dire "non". Et je ne l'avais pas fait la dernière fois non plus.»

En 2016, Donald Trump avait en effet, dans les dernières semaines de campagne, refusé de dire qu'il reconnaîtrait sa défaite face à Hillary Clinton le cas échéant. Il s'était finalement imposé au collège électoral, mais avait nuancé sa défaite du vote populaire : déjà, il avait évoqué une fraude électorale pour expliquer les 2,5 millions de voix d'écart entre lui et la démocrate. «En plus d'une victoire écrasante au sein du collège électoral (des grands électeurs), j'ai gagné le vote populaire si vous déduisez les millions de gens qui ont voté illégalement», avait-il assuré fin novembre 2016. Il avait suivi ses déclarations d'une action : il avait créé, au printemps 2017, une commission pour enquêter sur ces soupçons de fraude, mais qui n'ont pas permis de découvrir de preuve confirmant(...)


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