Donald Trump passe par la case prison avec une photo d’identité judiciaire “historique”
“C’est la quatrième fois qu’il est inculpé au pénal cette année, mais c’est la première fois que sa photo d’identité judiciaire est prise”, remarque le New York Times.
Lors d’un passage éclair, jeudi 24 août, à la prison du comté de Fulton, à Atlanta, en Géorgie, où il s’est livré aux autorités de l’État du sud-est du pays en raison de son inculpation pour ses agissements lors de la présidentielle de 2020, l’ancien président américain Donald Trump “s’est soumis à certaines des procédures habituelles d’admission des accusés”. “On a pris ses empreintes digitales et son ‘mugshot’”, et “il a reçu le matricule P01135809”. Mais la procédure a été “beaucoup plus rapide” que pour la plupart des justiciables, note le journal. Au bout de “vingt minutes”, le milliardaire “s’est rendu à l’aéroport, où l’attendait son avion privé.”
Du jamais-vu pour un ex-président américain
Sur le cliché, Donald Trump “arbore un air sévère, contrairement à ce que nous avons vu chez quelques autres [de ses co-accusés dans cette affaire], dont certains ont souri” lorsqu’on leur a tiré le portrait dans l’établissement pénitentiaire, observe le New York Times.
“M. Trump regarde attentivement la caméra, les sourcils froncés”, décrit de son côté le Wall Street Journal.
“Cette reddition était essentiellement procédurale, [le républicain] et la plupart de ses co-accusés ayant accepté de se soumettre à des cautions pour être libérés immédiatement sous conditions”, explique le quotidien conservateur. “Mais il s’agit d’un moment marquant. C’était la première fois que la photo d’identité judiciaire d’un ancien président des États-Unis était prise.”
“Le mugshot de Trump entre dans l’histoire”, résume The Hill, qui rappelle que “ses inculpations étaient également une première pour un président américain”.
“À noter”, écrit Axios, “quelques instants après la prise de sa photo d’identité, Trump a publié l’image sur sa plateforme Truth Social, accompagnée d’un lien de collecte de fonds.”
“Pas confortable”
Juste après avoir dû subir cette procédure légale et avant d’embarquer à nouveau dans son avion privé jeudi soir, l’ancien président, qui ambitionne de revenir à la Maison-Blanche en 2024, a dénoncé un “simulacre de justice” et une “ingérence électorale” de la part des autorités de l’État de Géorgie qui l’ont inculpé.
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