Donald Trump nomme Tol Homan à la tête de l’agence du contrôle de l’immigration et des frontières, et c’est très symbolique
ÉTATS-UNIS - Une nomination qui n’a pas tardé, pour envoyer un message très clair à son électorat. Donald Trump ne sera investi que le 20 janvier prochain, mais le jeu des chaises musicales a commencé dans ce qui sera bientôt l’administration du président américain.
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Après avoir été réélu chef d’État pour un second mandat, le milliardaire américain a nommé dès ce lundi 11 novembre Tom Homan, un tenant de la ligne dure du parti républicain, à la tête de l’agence responsable du contrôle des frontières et de l’immigration (ICE).
Un poste qui revient assez logiquement à cet ancien policier de 62 ans, déjà directeur de l’ICE lors du précédent mandat de Donald Trump à la Maison Blanche. « J’ai le plaisir de vous annoncer que l’ancien directeur de l’ICE et pilier du contrôle des frontières, Tom Homan, rejoindra l’administration Trump où il sera chargé des frontières de notre pays », a écrit Trmp au sujet de celui qu’il qualifie même de « Tsar des frontières ».
« Je connais Tom depuis longtemps, et il n’y a personne de meilleur que lui pour surveiller et contrôler nos frontières », a-t-il ajouté sur son propre réseau social. D’après Donald Trump, Tom Homan sera donc chargé de « toutes les expulsions d’étrangers illégaux vers leur pays d’origine ». Lors du premier mandat du républicain, près de 4 000 enfants migrants avaient été séparés de leurs parents et placés en détention, sous la houlette de Tom Homan.
Il faut dire qu’au cours de sa campagne 2024, Donald Trump s’est déchaîné à plusieurs reprises contre les migrants clandestins. Cette nouvelle nomination a donc le mérite de confirmer les ambitions du 47e président des États-Unis, qui a promis pour le premier jour de son mandat la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire des États-Unis. Rien que ça.
« Star républicaine »
Les annonces du jour ne s’arrêtent pas là pour Donald Trump. Car quelques jours après avoir choisi de faire de sa directrice de campagne Susie Wiles sa nouvelle comme cheffe de cabinet de la Maison Blanche, une nomination plus discrète a également été dévoilée dans la presse américaine.
Dimanche, plusieurs sources concordantes ont affirmé que la députée républicaine Elise Stefanik allait devenir la nouvelle ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies.
« J’ai l’honneur de nommer la présidente Elise Stefanik pour servir dans mon gouvernement comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies. Elise est une incroyablement forte, tenace et intelligente combattante de l’Amérique », a déclaré le président élu dans un communiqué au New York Post.
Selon CNN, il s’agit d’une autre « solide alliée » en plus d’être l’une des plus ferventes partisanes de Trump au Congrès. Lors des audiences de destitution de Donald Trump en 2019, sa performance agressive avait fait d’elle une « star républicaine », selon les mots utilisés à l’époque par Donald Trump.
Plus jeune femme jamais élue au Congrès américain, elle fut pourtant méfiante voire critique au début de l’avènement de Donald Trump en 2016. Avant de changer d’avis, estimant que la popularité de Trump dans son district du nord de l’État de New York avait fini par la convaincre de revoir ses positions. Une proximité qui n’était pas loin de lui ouvrir les portes du rôle de colistier ces derniers mois. Poste qui est finalement revenu à J. D. Vance, futur vice-président dans l’administration Trump.
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