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Donald Trump met fin aux formations contre le racisme dans l'administration américaine

Cette annonce est faite à huit semaines de l'élection présidentielle, alors que la campagne électorale est marquée par de fortes tensions sur la question du racisme.

Le président américain Donald Trump a ordonné la suppression des formations contre le racisme dispensées dans l'administration fédérale, qui constituent selon lui de la "propagande clivante et anti-américaine", a annoncé vendredi la Maison-Blanche.

Cette annonce survient à huit semaines de l'élection présidentielle américaine, en pleine campagne électorale marquée par de fortes tensions entre les deux camps sur la question du racisme.

"Selon des informations de presse, des employés de l'administration ont été priés de suivre des formations où il leur est dit que 'pratiquement toutes les personnes blanches contribuent au racisme, où il leur est demandé de dire qu'ils 'bénéficient du racisme'", indique la Maison-Blanche dans un communiqué.

"Séances de propagande clivantes", selon la Maison-Blanche

"Dans certains cas, ces formations sont allées jusqu'à affirmer que le racisme est ancré dans la croyance que l'Amérique est une terre d'opportunités ou que les emplois devraient être attribués aux personnes les plus qualifiées", poursuit le texte de la présidence.

L'administration présidentielle a reçu l'ordre de "s'assurer que les agences fédérales cessent d'utiliser les dollars des contribuables pour financer ces séances de propagande clivantes et anti-américaines", ajoute le communiqué.

Mouvement de protestation antiraciste

Un mouvement de protestation sans précédent contre le racisme et les violences policières a démarré aux États-Unis après la mort de l'Afro-Américain George Floyd sous le genou d'un policier blanc à Minneapolis fin mai.

Donald Trump cite régulièrement en exemple les manifestations antiracistes, qui dégénèrent parfois en affrontements avec la police, pour agiter le spectre d'une Amérique à feu et à sang, à la merci des "voyous" d'extrême gauche et autres "terroristes de l'intérieur" en cas de victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.

Article original publié sur BFMTV.com

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