Donald Trump ferait mieux d’arrêter d’utiliser la musique d’ABBA dans ses meetings

De nombreux artistes parmi lesquels Céline Dion, les Rolling Stones ou ABBA demandent à Donald Trump d’arrêter d’utiliser leur musique (photo d’illustration, prise le 23 août 2024 à Las Vegas)
ELLEN SCHMIDT / AFP De nombreux artistes parmi lesquels Céline Dion, les Rolling Stones ou ABBA demandent à Donald Trump d’arrêter d’utiliser leur musique (photo d’illustration, prise le 23 août 2024 à Las Vegas)

MUSIQUE - Et on coupe le son. La maison de disque de l’emblématique groupe pop suédois ABBA a annoncé jeudi 29 août avoir demandé à Donald Trump de cesser d’utiliser ses tubes lors de sa campagne pour la présidentielle américaine.

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Universal Music en Suède dit avoir repéré plusieurs morceaux du groupe diffusés au moins une fois lors d’événements de la campagne de l’ancien président républicain. « Nous avons demandé que [ces morceaux] soient retirés », a indiqué Universal Music AB dans un e-mail à l’AFP.

« Universal Music Publishing AB et [la maison de disques] Polar Music International AB n’ont reçu aucune demande [d’utilisation de ces titres], aussi aucune permission ou licence n’a été donnée à Trump », ajoute le groupe.

Le quotidien suédois Svenska Dagbladet rapporte qu’un de ses journalistes a assisté le 27 juillet dernier à un meeting de Trump dans le Minnesota, où vit une importante communauté suédoise, pendant lequel a été diffusé l’un des tubes d’ABBA The Winner Takes it All. Un ancien clip vidéo d’une dizaine de minutes du groupe a été projeté sur un écran géant montrant ABBA interprétant quelques-uns de ses plus grands succès, dont Money, Money, Money et Dancing Queen.

Trump VS les artistes

D’autres célébrités musicales comme Bruce Springsteen, Neil Young, Céline Dion et les Rolling Stones ont demandé au candidat républicain de cesser de diffuser leurs morceaux pendant la campagne.

Et tandis que Beyoncé a menacé le candidat républicain d’une mise en demeure pour qu’il cesse d’utiliser sa chanson Freedom, le titre est ironiquement devenu l’hymne officieux de la campagne présidentielle de… Kamala Harris qui en a fait un élément central de ses apparitions publiques. Et pour cela, Beyoncé lui a donné tous les droits.

Et il n’y a pas que les playlists de meeting de Trump qui posent problème. Dernier exemple en date, celui de Jack White, membre fondateur du groupe The White Stripes, qui a réagi jeudi 29 août sur Instagram à la publication d’une vidéo de la directrice adjointe de la communication de Donald Trump, Margo Martin.

Sur cette vidéo promotionnelle (aujourd’hui supprimée) on peut voir l’ancien président américain monter à bord d’un avion, alors que le célèbre tube Seven Nation Army l’accompagne. De quoi inspirer une réponse particulièrement salée au musicien américain.

« Ne pensez même pas à utiliser ma musique, bande de fascistes. Mes avocats vont intenter un procès à ce sujet (à ajouter à vos 5 000 autres) », a-t-il écrit ironiquement, bien conscient d’ajouter son nom à une liste d’artistes de plus en plus longue.

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