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Donald Trump : enquête sur son paradis privé à Palm Beach

Donald Trump consacrait ses dernières heures à rédiger une liste d’une centaine d’amnisties. Il ne lui restait plus qu’à penser à sa retraite. Dorée, comme sa couleur préférée et bien-sûr à Palm Beach, sa "seconde patrie".

Président en fin de mandat le plus impopulaire de l’histoire des Etats-Unis, peut-être… Mais lorsqu’il rentre chez lui, en Floride, il a encore des fans pour l’accueillir comme le Messie. Donald Trump l’avait annoncé. A l’heure où Biden prêtera serment, avait-il fait savoir, il aurait quitté Washington. Bienvenue à Palm Beach, presqu’île de 10 000 habitants (30 000 en hiver) offrant la plus forte concentration de milliardaires des Etats-Unis!

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C’est fin 2019 que Trump a décidé d’en faire sa « deuxième patrie » (« my second home »), comme s’il s’ennuyait déjà à la Maison-Blanche. Il était alors au faîte de sa puissance. Aujourd’hui, le «RoiSoleil» a perdu beaucoup de son éclat. Exténué, abattu, discrédité… certainement. Coulé? Sûrement pas. D’ailleurs, les électeurs de Floride viennent de lui dire merci, lui accordant une belle victoire face à Joe Biden. «C’est l’Etat de la seconde chance, une terre trumpienne par excellence, qui attire tous les cinglés de l’univers», relativise Rick Wilson, un stratège républicain à l’influence locale qui déteste Trump. Traduction: en Floride, les impôts sont très bas, le respect des lois est aléatoire, le port du masque, très relatif… tout ce qu’aime Trump.

Son havre de paix est un palais féerique de 126 pièces, posé sur 8 hectares entre l’océan et le lagon. Dans le grand salon mauresque où Trump a reçu tant de dignitaires, un piano à queue Steinway & Sons de 1927, blanc et doré, et une immense tapisserie française. D’habitude, le mercredi, dans la salle à manger à lambris italiens, on sert du poisson; mais, pour le premier repas «post-présidentiel », le jour de la passation de pouvoir à laquelle Trump n’a pas voulu assister, le menu est(...)


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