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Donald Trump dit à un groupe armé d'extrême droite de se "tenir prêts"

Lors du débat, Donald Trump s'est une nouvelle fois refusé à s'engager à reconnaître une défaite éventuelle. Ni de condamner les suprémacistes blancs qui le soutiennent.

«Il y a des gens bien des deux côtés», disait Donald Trump dès 2017, après le rassemblement de suprémacistes blancs et de néo-nazis à Charlottesville, en Virginie. Trois ans plus tard, et alors que le FBI a désigné le suprémacisme blanc comme un risque de terrorisme intérieur, le président américain se refuse toujours à condamner ces groupes. Il est même allé plus loin, mardi soir, lors du premier débat présidentiel face à Joe Biden, en appelant à un groupe d'extrême droite qui promeut la violence : «Les Proud Boys -mettez vous en retrait et tenez vous prêts [Stand back, stand by, NDR]. Quelqu'un doit faire quelque chose à propos de l'antifa et de la gauche. Ce n'est pas un problème de droite. C'est la gauche», a-t-il estimé, alors que le journaliste Chris Wallace lui demandait s'il était prêt à appeler certains de ses partisans armés à «ne pas ajouter davantage de violences», évoquant la situation à Kenosha, où un adolescent pro-Trump de 17 ans a tué deux personnes lors de manifestations après que Jacob Blake, un Afro-Américain de 29 ans, a reçu sept balles dans le dos tirées par un officier de police.

À lire : Trump-Biden, le débat en intégralité

Une mention qui a ravi les Proud Boys. Sur un canal privé sur la messagerie Telegram, certains membres s'en sont félicités : «Le président Trump a dit aux proud boys de se tenir prêts car quelqu'un doit s'occuper de l'ANTIFA... et bien monsieur! Nous sommes prêts!!», a écrit Joe Biggs, un des dirigeants du groupe. «Je me tiens prêt, monsieur», lui a répondu son comparse Enrique Tarrio. «Trump leur a en gros dit d'aller se faire foutre! Ça me rend si heureux», a renchéri Joe Biggs. Le logo du groupe, les initiales «PB» entourées d'un laurier, portent désormais les mots de(...)


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