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«Donald Trump est désormais en position de force»

Des manifestants protestent contre le «muslim ban» près de la Maison Blanche, le 11 mars 2017.

La Cour suprême, plus haute institution judiciaire américaine, a autorisé lundi l'interdiction d'entrée sur le territoire de ressortissants de six pays à majorité musulmane. Une décision qui illustre la bascule conservatrice de la cour, selon Jean-Eric Branaa, maître de conférences à Paris II Panthéon-Assas.

Victoire symbolique pour Donald Trump. La Cour suprême, plus haute institution judiciaire américaine, a remis lundi partiellement en vigueur le décret anti-immigration du président. La mesure, qui interdit temporairement l’entrée sur le territoire américain de ressortissants de six pays à majorité musulmane (Syrie, Iran, Libye, Soudan, Somalie, Yémen), s’appliquera à toute personne «n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux Etats-Unis». Il sera ainsi possible à des citoyens de ces pays de rendre visite à des membres de leur famille ou bien encore d’aller à l’université. Le président n’a pas manqué de se féliciter de cette décision, mettant en avant la défense de la «sécurité et la sûreté» de l’Amérique.

Great day for America’s future Security and Safety, courtesy of the U.S. Supreme Court. I will keep fighting for the American people, & WIN!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 juin 2017

«Grand jour pour le futur de la sécurité et de la sûreté des Etats-Unis, grâce à la Cour suprême. Je continuerai à me battre pour le peuple américain et à gagner !»

Bloqué par deux fois par des juges fédéraux car jugé discriminatoire envers les musulmans, le décret entrera en vigueur à partir du 29 juin pour une durée de 90 jours, selon le département d’État. Mais la Cour suprême a annoncé qu’elle examinerait le dossier sur le fond lors d’une audience en octobre. Jean-Eric Branaa, maître de conférences en politique et sociétés américaines à Paris II Panthéon-Assas, revient sur les conséquences de cette décision.

En quoi cette remise en vigueur de l’arrêt anti-immigration est-elle une victoire pour Donald Trump ?

Le succès est (...)

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