Donald Trump accuse l’Iran de faire « peser de grandes menaces sur (sa) vie »

Donald Trump, ici lors d’un meeting électoral à Savannah, en Géorgie, le 24 septembre 2024.
BRANDON BELL / Getty Images via AFP Donald Trump, ici lors d’un meeting électoral à Savannah, en Géorgie, le 24 septembre 2024.

INTERNATIONAL - L’Iran veut-elle attenter à la vie de Donald Trump ? C’est ce qu’annonce le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, qui a évoqué ce mercredi 25 septembre « de grandes menaces » pour sa vie de la part de l’Iran. La veille, son équipe de campagne avait fait état de menaces « réelles et spécifiques » de Téhéran avancées par les services de renseignement américains.

« L’Iran fait peser de grandes menaces sur ma vie. L’ensemble de l’armée américaine observe et attend », a ainsi écrit Donald Trump sur ses réseaux sociaux. « L’Iran a déjà pris des mesures qui n’ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer. (...) Je suis entouré de plus d’hommes, de fusils et d’armes que je n’en ai jamais vu auparavant », a-t-il ajouté.

Son équipe de campagne avait indiqué mardi dans un communiqué que les services de renseignements américains avaient averti l’ancien président des menaces de l’Iran visant à l’assassiner.

« Le président Trump a été informé plus tôt dans la journée par le Bureau du directeur du renseignement national des menaces réelles et spécifiques de l’Iran de l’assassiner dans le but de déstabiliser et de semer le chaos aux États-Unis », a affirmé le directeur des communications de la campagne, Steven Cheung, dans le communiqué.

« Les responsables du renseignement ont identifié que ces attaques continues et coordonnées se sont intensifiées au cours des derniers mois, et les responsables de l’application des lois de toutes les agences s’efforcent de garantir que le président Trump soit protégé et que l’élection soit exempte de toute ingérence », a-t-il ajouté.

Le contexte de l’escalade au Moyen-Orient

L’équipe de campagne n’a pas développé ces affirmations, qui surviennent alors que les dirigeants des principales puissances tentent d’éviter que les hostilités entre le groupe armé libanais chiite Hezbollah, soutenu par l’Iran, et Israël ne dégénèrent en une guerre régionale plus large.

L’Iran a rejeté les accusations selon lesquelles il tenterait de tuer Donald Trump, peu après qu’un homme armé a ouvert le feu lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, tuant une personne et blessant le candidat à la présidentielle.

Quelques jours après cette tentative d’assassinat du 13 juillet, les médias américains ont rapporté que les autorités avaient reçu des renseignements sur un prétendu complot iranien contre le républicain, ce qui a conduit à renforcer sa protection.

Le Conseil de sécurité nationale américain avait réagi à ces informations en affirmant qu’il suivait « depuis des années les menaces de l’Iran contre l’ancienne administration de Donald Trump », Téhéran ne cachant pas sa volonté de revanche après la mort de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué par une attaque de drone américaine en janvier 2020 à Bagdad.

C’est Donald Trump, alors à la Maison Blanche, qui avait ordonné l’élimination de Qassem Soleimani.

L’Iran a rejeté les accusations « malveillantes ». « S’ils “assassinent le président Trump”, ce qui est toujours une possibilité, j’espère que l’Amérique anéantira l’Iran, le supprimera de la surface de la Terre », avait écrit à l’époque Donald Trump sur Truth Social.

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