Donald Trump élu président: qui sont les premiers nommés au sein de son administration?

De premières officialisations. Tout juste élu 47e président des États-Unis, Donald Trump, dont l'entrée en fonction n'est prévue que le 20 janvier 2025, a commencé ces derniers jours à annoncer les noms de ceux qui constitueront son administration pour son second mandat à la Maison Blanche, alors qu'il a demandé dimanche 10 novembre aux sénateurs de pouvoir se passer de leur approbation, en principe obligatoire, pour nommer les plus hauts responsables de sa future administration.

• Tom Homan, "Tsar des frontières", à l'immigration

Annoncé dimanche, Tom Homan, 62 ans, effectuera un retour au sein de l'administration Trump, après y avoir déjà participé de 2017 à 2021, lorsque l'homme d'affaires était élu président pour la première fois.

Surnommé "le Tsar des frontières" par Donald Trump, Tom Homan retrouvera le poste déjà occupé la première fois, en prenant la tête du contrôle des frontières et de l'immigration (ICE).

Réputé pour être tenant d'une ligne dure sur l'immigration, il avait contribué au placement en détention de près de 4.000 enfants migrants, séparés de leurs parents. Il sera chargé pour les prochaines années de "toutes les expulsions d'étrangers illégaux vers leur pays d'origine", a assuré Donald Trump, estimant qu'"il n'y a personne de meilleur que lui pour surveiller et contrôler nos frontières".

• Susie Wiles, cheffe de cabinet de la Maison Blanche

Directrice de campagne de Donald Trump, Susie Wiles a eu un rôle clé dans la victoire du républicain face à Kamala Harris le 5 novembre.

Elle se voit ainsi récompensée en obtenant un poste ultra stratégique auprès du président-élu en tant que cheffe de cabinet de la Maison Blanche. C'est la première fois qu'une femme est nommée à ce poste.

Surnommée "bébé de glace" par Donald Trump, Susie Wiles, 67 ans, est réputée pour son tempérament imperturbable en toutes circonstances. "Susie est coriace, intelligente, créative, admirée et respectée partout", a salué le président au moment de l'annonce.

• Elise Stefanik, ambassadrice des États-Unis à l'ONU

Députée républicaine de New York, Elise Stefanik est fortement pressentie pour avoir été choisie par Donald Trump comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, selon les médias américains.

"Elise est une incroyablement forte, tenace et intelligente combattante de l'Amérique", a assuré Donald Trump dans un communiqué au New York Post.

"Alliée solide" du républicain et "importante collectrice de fonds" pendant sa campagne, selon CNN, elle n'a pourtant pas toujours soutenu Donald Trump.

Elle l'a même critiqué ouvertement pendant les primaires en 2016 et après son élection à la Maison Blanche, avant de le défendre avec force lorsqu'il était menacé de destitution en 2019 et après sa défaite en 2020 face à Joe Biden.

• Elon Musk, Robert F. Kennedy pressentis

D'autres noms sont par ailleurs évoqués pour compléter l'administration Trump. Parmi eux, on compte Robert F. Kennedy Jr., neveu du président démocrate assassiné en 1963. D'abord candidat indépendant à la présidentielle, il avait renoncé en cours de route pour rallier Donald Trump. Il est pressenti pour obtenir des responsabilités dans la santé publique.

Homme le plus riche du monde et patron du réseau social X, Elon Musk pourrait se voir récompenser de son soutien actif, notamment sur le plan financier, du républicain pendant la campagne.

Alors qu'il figurait en bonne place sur la photo de famille des Trump après la victoire du septuagénaire, il pourrait être chargé de réorganiser profondément l'administration fédérale, selon l'Agence France-presse.

Donald Trump a par ailleurs déjà annoncé sur son réseau Truth Social samedi que Mike Pompeo, son ex-secrétaire d'État, et que Nikki Haley, qui avait occupé le poste d'ambassadrice des États-Unis à l'ONU lors de son premier mandat ne feront pas leur retour au sein de son administration.

Article original publié sur BFMTV.com