Publicité

Affaire d'escroquerie : la garde à vue de Dominique de Villepin levée

Dominique de Villepin est entendu dans l'affaire «Relais et Châteaux».

L'ex-Premier ministre est un proche de l'ancien président de Relais et Châteaux, mis en examen pour abus de confiance et escroquerie.

La garde à vue de Dominique de Villepin a été levée, ce mardi en fin d'après-midi. L’ancien Premier ministre a été entendu à Paris par les gendarmes en charge du dossier Relais et Châteaux, une affaire d’escroquerie présumée, a indiqué une source proche de l’enquête, qui confirmait une information du Monde. Cette audition «était prévue et est en cours», a expliqué cette source.
Dominique de Villepin connaît l’ancien président de Relais et Châteaux Régis Bulot, 64 ans, mis en examen par des juges de Strasbourg pour abus de confiance, escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Régis Bulot est notamment soupçonné d’avoir, entre 2002 et 2008, détourné 1,6 million d’euros, reversés en liquide par des fournisseurs à qui des prestations avaient été surfacturées. Selon des retranscriptions d'écoutes consultées par l’AFP fin 2011, Dominique de Villepin aurait tenté de dissuader le nouveau président de l’association Jaume Tàpies, qui devait se porter partie civile, d'ébruiter une affaire judiciaire concernant son prédécesseur.
Après avoir déjeuné en janvier 2010 avec Jaume Tàpies, Dominique de Villepin s’est vanté par téléphone auprès de Régis Bulot d’avoir «fait (à ses interlocuteurs) une trouille dix fois au-dessus de ce qu’ils imaginaient».
«Il y a une chose que je leur ai fait comprendre... c’est que s’il y avait un intérêt commun à la maison Relais et Châteaux, c’est que rien de tout ce qu’ils m’ont dit ne sorte jamais, ce dont ils sont convaincus», a encore dit celui qui ambitionnait alors encore de se présenter à la présidentielle.
Le matin même, Régis Bulot avait en prévision de ce déjeuner «remerci(é)» son ami «d'être ferme». Régis Bulot a reconnu ce système de surfacturations mais nie en revanche avoir mis en place un système de nuitées gratuites au bénéfice d’hommes politiques ou tout financement (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Heures sup' : les comptes fantaisistes de Laurent Wauquiez
Razzy Hammadi, une passerelle sur le périph
Entre Cambadélis et Désir, Aubry fait flipper le dauphin
Mariage homo : vers l'adoption, mais pas la procréation assistée
L'UMP achève de définir ses «courants»