Doit-on dire "c'est moi qui l'ai fait" ou "c'est moi qui l'a fait" ?
À moins de toujours avoir un Bescherelle, un Bled ou le Projet Voltaire sous la main, il est aisé de faire une erreur d'orthographe ou de grammaire lorsque l'on rédige un texte. Nombre de mots de la langue française ont une sonorité proche, à l'image de "et" et "est". Il n'est pas toujours évident de retenir la bonne forme à écrire et la règle qui s'applique sur une phrase en particulier. De plus, il est des expressions qui ne semblent pas choquantes à l'oral (et particulièrement à la troisième personne), mais qui ne peuvent être retranscrites comme telles à l'écrit, car fautives d’un point de vue orthographique ou grammatical. Voyons aujourd'hui la règle de l'accord du pronom relatif "qui".
Pour savoir s'il faut écrire "c'est moi qui l'ai fait" ou "c'est moi qui l'a fait", il faut se reporter au pronom relatif "qui" et à son antécédent. Une fois l'antécédent identifié, il faut alors accorder le verbe en genre et en nombre. Dans cet exemple, l'antécédent de "qui" est "moi", pronom qui se rapporte à "je". En écrivant la phrase différemment, on écrirait "je l'ai fait". Cela implique que la bonne orthographe est : "c'est moi qui l'ai fait". De la même manière, il aurait fallu écrire "c'est lui qui l'a fait" (il l'a fait) ou bien "c'est nous qui l'avons fait" (nous l'avons fait).
Comme toutes les règles de grammaire et d'orthographe, l'accord du pronom relatif "qui" possède ses exceptions. Quand, dans votre phrase, le pronom "qui" se rattache à un attribut qui est lui-même précédé (...)
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