Doit-on dire "bien que" ou "malgré que" ?

Les locutions conjonctives de subordination "ainsi que", "alors que", "à moins que", "bien que" nous donnent parfois du fil à retordre. Leur utilisation n’est pas toujours facile dans certaines tournures de phrase. Ces combinaisons de mots qui ont pour rôle d’unir deux parties d’une phrase pour donner du sens à l’ensemble ne s’utilisent pas de la même manière. Rappel à toutes fins utiles avant de rentrer dans le vif du sujet : les locutions conjonctives sont toujours invariables ! Et attention à l'orthographe : "malgré" s’écrit toujours sans "s" à la fin !

La locution "bien que" s’utilise toujours suivie du subjonctif. Par exemple : "Bien qu’il pleuve, je suis allée à la plage" est une construction correcte (verbe au subjonctif), alors que la phrase : "Bien qu’il pleut, je suis allée à la plage" est incorrecte (verbe à l’indicatif). À noter que la subordonnée qui contient la locution "bien que" se place au début de la phrase. Ainsi, on préférera : "Bien qu’il pleuve, je suis allée à la plage" à : "Je suis allée à la plage bien qu’il pleuve", même si les deux sont justes. Si les locutions "bien que" et "malgré" font partie des conjonctions exprimant la concession, "si bien que" est une expression qui induit la conséquence (à remplacer par "de telle façon que"), suivie de l’indicatif ou du subjonctif selon que l’action est réalisée ou non. Par exemple : "il a beaucoup plu si bien que la rivière a débordé".

Il est possible d’utiliser "malgré" dans une tournure impliquant la concession. (...)

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