Doha : les participants regardent vers Kyoto 2

Doha : nouvelle conférence sur le réchauffement climatique

Les négociations de Doha sur la lutte contre le changement climatique sont entrées mardi 27 novembre dans le vif du sujet sur l'acte II du protocole de Kyoto, dossier crucial pour la réussite de la conférence de l'ONU.

"Depuis sept ans", les pays industrialisés "parlent et parlent et parlent", a lancé Marlene Moses, représentante de l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis, 44 membres), particulièrement vulnérables au changement climatique.

Mais il arrive un moment où il faut faire le travail. Et ce moment est arrivé", a-t-elle ajouté, lors d'un discours durant la plénière lançant les travaux sur le protocole de Kyoto, au lendemain de l'ouverture de la conférence qui doit s'achever le 7 décembre.

Signé en 1997, le protocole de Kyoto est le seul traité légalement contraignant fixant des objectifs chiffrés de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES) aux pays industrialisés, à l'exception notable des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié.

En Afrique du sud fin 2011, la communauté internationale s'est engagée sur le principe d'une seconde période d'engagement du protocole, après l'expiration de la première fin 2012.

A Doha, il faut désormais régler des questions épineuses : la durée de cette seconde période, le niveau de réduction des émissions de GES... Parvenir à un accord sur Kyoto 2 est "essentiel pour une réussite de la conférence de Doha", a relevé pour sa part le représentant australien.

"Responsabilité historique"

Les pays en développement tiennent particulièrement à cet acte II de Kyoto, "au nom de la responsabilité historique" des pays du nord dans le dérèglement climatique, a (...)

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