Dogs don't wear pants : un drame sado-masochiste choc qui ne se prend pas au sérieux

Hier à Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs, nous a été projeté un petit film de J.-P. Valkeapää, "Dogs Don't Wear Pants", emmené par de troublants acteurs et un sujet sulfureux. On vous en parle....

Ils sont troublants chacun à sa manière, ils sont touchants chacun à son moment. Hier matin, à la Quinzaine des réalisateurs, nous a été projeté le thriller dramatique sado-masochiste Dogs don't wear pants. Une heure un peu trop matinale pour un tel sujet qui aurait pu être déceptif car inutilement choquer. Il n'en est rien. Le film suit le deuil d'un père de famille anesthésié après la noyage de son épouse. Entre pulsion de vie (se re-ssentir en vie) et pulsion de mort (étouffer à tout prix), le héros se noie lui aussi. Sa rencontre avec une jeune adepte des pratiques SM va lui ouvrir la voie de la guérison, étrangement trouvée dans la mutilation. Car oui, c'est en cherchant l'inexpressif et l'anesthésie sous son sac plastique, que Juha trouve sa thérapie. Il y a des scènes vraiment chocs dans ce film (mentions spéciales à l'ongle et à la dent arrachés que ce soit à main nue ou à l'aide d'une pince à outils) mais il y a surtout de l'humour, beaucoup d'humour, sur un sujet délicat et casse-gueule. La sublime Krista Kosonen y est pour beaucoup qui semble prendre un plaisir fou à incarner cette déesse dominatrice, physiquement bien sûr mais aussi psychologiquement. Aux côtés de son partenaire Pekka Strang, elle lâche prise, en confiance, sereine, débarassée de toute logistique et de tout complexe. Une thérapie douloureuse tendance joyeuse (c'est l'auteur qui le dit), que l'on vous encourage à découvrir les yeux grand ouverts.  #DogsDontWearPants #quinzaine2019 #CinÉduc2019 @DAAC_nice @Cannes_Cinema : vous avez une vie classique, un bon job, une fille, ou un chien, et un certain goût pour le SM... ce film est pour vous ! On peut toujours compter sur la quinzaine pour nous surprendre 😀 pic.twitter.com/e5vgXiXXga— Béjian Stéphanie (@sbejian13) 21 mai 2019 #DogsDontWearPants ou l’expérience extrême et nécessaire d’un homme endeuillé . Une belle découverte. #Quinzaine2019 @DAAC_nice @Cannes_Cinema #CinEduc2019 pic.twitter.com/uintwdGXry— thierry langlois (@ThierryLangl) 21 mai 2019 Complètement fan de #DogsDontWearPants ou l’histoire d’un homme qui reprend goût à la vie après le décès de sa femme grâce aux pratiques SM. Jukka Pekka Valkeapää fait du grand cinéma grâce au talent de Pekka Strang et Krista Kosonen. C’est trash, drôle et audacieux ! #Cannes2019 pic.twitter.com/4KJUsUYYGb— Wyzman Rajaona 🌺 (@WyzmanRajaona) 22 mai 2019 Loin d’être venue à #Cannes2019 pour plaisanter, l’équipe de #DogsDontWearPants a eu droit à une standing ovation amplement méritée à la fin de la projection. #Quinzaine2019 pic.twitter.com/IFhU29c3Xx— Wyzman Rajaona 🌺 (@WyzmanRajaona) 22 mai 2019 La finlandesa #DogsDontWearPants: wow!! Increíble que una cinta sobre el luto, el suicidio, el sadomasoquismo, termine siendo también una esperanzadora (y obviamente muy pirada) historia de amor. De mis favoritas en #cannes2019 pic.twitter.com/plc7fkk86Q— Eric Ortiz García (@EricOrtizG) 21 mai 2019 #DogsDontWearPants (J-P.Valkeapää) vorrebbe sondare l'abisso oscuro del desiderio, ma accumula semplificazioni, stereotipi e banalità macchiettistiche #Cannes2019— Emanuele Rauco (@Grouchoromano) 21 mai 2019 Just saw #DogsDontWearPants, the Finnish @Quinzaine entry that is ostensibly an S&M-themed dark comedy, but actually a masterful depiction of grief and love. It takes the top spot of #Cannes2019 for now as far as I’m concerned.— Max Borg (@IMDBorg) 21 mai 2019 This is how we celebrate the 100 years of the Finnish Film Foundation in Cannes. ”Lite annars als den svenska partie”, someone said behind me. #DogsDontWearPants #jannescannes #Cannes2019 pic.twitter.com/x4rbi8f584— Janne Sundqvist (@SundqvistJanne) 19 mai 2019