D'où vient le parachute ?

En 1793, André-Jacques Garnerin, militaire français de l’armée révolutionnaire, est fait prisonnier. Dans sa geôle en Hongrie, il fantasme sur son évasion : il sauterait par la fenêtre et une grande toile amortirait sa chute… Impossible à mettre en œuvre entre quatre murs. Libéré après deux ans de captivité, il décide de se consacrer à son parachute. Le 22 octobre 1797, au parc Monceau, à Paris, une foule de curieux observe André-Jacques qui s’envole dans une montgolfière. A 700 mètres au-dessus du sol, soit dix fois plus haut que les tours de Notre-Dame de Paris, le ballon explose. Tout le monde retient son souffle. Mais tout est prévu. André-Jacques coupe alors une corde qui déploie une grande voile circulaire. Maintenue par un cerceau de bois, elle est composée de douze panneaux en toile de soie. Et ça marche ! Ainsi ralentie, la nacelle se pose doucement dans le parc, sous les acclamations de la foule.

Comptez 8 à 15 minutes pour un plieur aguerri. Les plus grandes voiles mesurent en effet 37 m2 et leur rangement répond à des règles précises et rigoureuses pour garantir un déploiement sans accroc, en 2 à 4 secondes, lors du saut. Si les parachutistes professionnels replient eux-mêmes leur voile, les écoles proposant des baptêmes de l’air emploient, elles, des plieurs professionnels. Un métier exigeant, puisqu’il requiert de remettre méthodiquement dans leur sac une trentaine de parachutes par jour, chacun pesant jusqu’à 22 kilos pour les vols en tandem ! La voile de secours, (...)

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