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Djihadisme. Face au terrorisme, le Mozambique n’accepte aucune aide

En proie à des attaques djihadistes dans le Nord depuis 2017, le Mozambique provoque l’incompréhension de son voisin sud-africain en ne demandant pas l’aide dont il a besoin. Pourtant, les mains tendues ne manquent pas.

“De l’énigme préoccupante à la perplexité de l’Afrique du Sud”, titrait lundi 15 février MediaFAX. Dans ses pages, le média mozambicain réagissait à une déclaration, quelques jours plus tôt, du ministre sud-africain des Affaires étrangères, qui faisait savoir sa “stupéfaction”, selon le journal, devant la posture “fermée” des autorités mozambicaines au sujet du combat contre le djihadisme dans le nord du pays. En clair, Pretoria ne comprend pas pourquoi le pays voisin ne dit pas s’il a besoin d’aide et sous quelle forme.

Un message de perplexité plusieurs fois renouvelé (le même ministre avait évoqué le mois dernier “une énigme très préoccupante”), alors que l’Afrique du Sud est pourtant “la plus grande puissance militaire et économique de la région”, rappelle MediaFax, qui commente :

L’apparent silence du gouvernement de Filipe Nyusi [le président mozambicain depuis 2015] concernant l’appui extérieur spécifique qu’il souhaiterait recevoir, en particulier de la Communauté de développement d’Afrique australe, afin de lutter efficacement contre le terrorisme, continue de susciter une certaine confusion et des doutes sur ce qui se passe réellement à Cabo Delgado depuis octobre 2017.”

Les intérêts sous-jacents de ceux qui proposent leur aide

La plus septentrionale des provinces du Mozambique est en proie, depuis cette date, à des attaques djihadistes, que les forces de sécurité du pays tentent, seules, d’endiguer. Selon l’ONG Acled, le conflit a déjà fait 2 400 morts et poussé 600 000 habitants à l’exode.

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