Des dizaines de milliers de Grecs crient de nouveau leur colère, des heurts à Athènes

© Louisa Gouliamaki, AFP

Plus de deux semaines après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, environ 40 000 Grecs sont de nouveau descendus dans les rues jeudi pour exprimer leur colère. À Athènes, de violents heurts ont opposé la police aux manifestants.

Ils sont venus gronder leur colère une nouvelle fois. Plus de 40 000 Grecs sont descendus dans les rues, jeudi 16 mars, alors que le pays se trouve en grande partie paralysé par une grève générale.

C'est la deuxième manifestation de grande ampleur à Athènes et dans d'autres villes du pays depuis la collision frontale entre deux trains, le 28 février au soir, qui a coûté la vie à 57 personnes. Après un grand rassemblement de 40 000 personnes à Athènes le 8 mars, plus de 30 000 personnes, selon la police, se sont retrouvées dans plusieurs manifestations organisées dans le centre de la capitale.

"Assassins !"

À côté du parlement, un groupe de manifestants a jeté des cocktails Molotov. Des policiers ont répliqué en les aspergeant de gaz lacrymogènes et en lançant des grenades assourdissantes, selon des journalistes de l'AFP. Des bennes à ordures ont été incendiées près de l'université et des vitrines de magasins, brisées.

Une partie des manifestants s'est rassemblée devant le siège de Hellenic Train, la compagnie des chemins de fer, comme ils l'avaient déjà fait trois jours après l'accident entre un train de voyageurs reliant Athènes à Thessalonique (nord) et un convoi de marchandises.

À Thessalonique, deuxième ville du pays, des incidents ont également eu lieu en marge d'un défilé dépassant les 8 000 participants, selon l'AFP.

Avec AFP


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