Yahoo Actualités Ils ont divorcé à plus de 50 ans et racontent le déclic : « Cela m’a fait l’effet d’une bombe »
DIVORCE - Avoir plus de 50 ans et être divorcé est bien plus fréquent aujourd’hui qu’il y a quelques décennies. En 1990, environ 5 % des personnes âgées de 65 ans et plus aux États-Unis étaient divorcées. En 2022, ce chiffre a triplé pour atteindre 15 %, selon les conclusions d’une enquête de l’université de Bowling Green, basée sur les données du bureau de recensement américain.
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Suite à cette étude, nous avons demandé à des lecteurs du HuffPost US qui ont divorcé sur le tard de partager le moment où ils ont pris conscience que leur mariage était terminé. Voici ce qu’ils avaient à dire sur leur séparation.
[Note : Cet article est une traduction réalisée par la rédaction du HuffPost France, à partir d’un article paru en octobre 2024 sur le HuffPost américain. L’article original à lire ici. Il a été traduit, raccourci et édité dans un souci de compréhension pour un lectorat francophone.]
« J’étais plus heureuse sans lui »
« Il est parti après 27½ ans de mariage, au milieu d’une spectaculaire et très clichée crise de la cinquantaine. Il ne savait pas s’il voulait encore être marié et m’aimait “comme une parente”. Environ neuf mois plus tard, j’ai pris conscience que j’étais plus heureuse sans lui. » - E.P.
« Après plus de 25 ans de mariage et deux enfants, il a avoué m’avoir trompée à répétition, parce qu’il pensait m’avoir refilé une MST. Ce n’était pas le cas. Il est parti. J’ai les enfants – maintenant adultes, mais toujours avec moi – la maison, une fiancée, et je ne lui adresse plus la parole. La vie est bien meilleure. Je ne sais pas à quoi ressemble sa vie et je m’en fiche un peu. » - Heather F.
« L’élément déclencheur a été quand ma femme m’a dit que nous nous disions trop souvent “je t’aime”. » - Mark A.
« Ma belle-mère m’a dit : “Je ne sais pas comment tu peux le supporter”. Cela m’a fait l’effet d’une bombe. Je faisais absolument tout ce qu’il fallait pour gérer notre foyer et notre famille avec trois enfants, dont des jumeaux. La seule chose que je ne faisais pas était de tondre le gazon ou de balayer la neige, ce qu’il faisait sous la contrainte. Lorsque nous nous sommes séparés et que mes enfants et moi avons pris en charge ces tâches masculines, j’ai pris conscience qu’il était une aide saisonnière – et qu’il n’était pas très fiable dans ce domaine, ni dans bien d’autres. » - Mary Beth K.
« J’ai reçu un message destiné à quelqu’un d’autre »
« J’ai compris que c’était fini quand j’ai reçu un message manifestement destiné à quelqu’un d’autre. » - Deborah V.
« Rien de tout cela dans notre mariage de 34 ans. Nous nous sommes éloignés l’un de l’autre. C’est un homme bien, je suis une femme bien, mais nous ne voulions tout simplement plus être ensemble. J’ai choisi de lui laisser la maison, car il n’aime pas le changement. J’avais 53 ans et je venais de perdre un bras dans un accident de voiture. Inutile de le forcer à faire son devoir, car il l’aurait fait et nous serions tous les deux malheureux. Il va bien, je vais bien, et nos trois enfants comprennent cette décision. » - Ann A.
« Je lui ai dit que j’avais besoin qu’il s’occupe de moi et qu’il soit plus attentif sexuellement. Il m’a dit qu’il se fichait que je sois satisfaite. » - KT O.
« Le moment où j’ai su que c’était fini, à l’âge de 57 ans, après 33 ans de mariage : lorsque ma fille adulte handicapée et moi-même sommes rentrées à la maison après une semaine en déplacement et qu’il avait quitté notre maison et m’avait laissé un mot sur le comptoir de la cuisine. » - Nancy H.
« Il a cessé de me demander si j’allais bien »
« Quand je me suis fait contrôler par le fisc parce qu’elle avait gagné de l’argent au jeu et qu’elle ne me l’avait pas dit. » - David P.
« Quand j’ai compris que la vie était à la fois trop courte et trop longue pour être malheureuse avec une personne qui ne voulait pas changer et grandir. J’ai compris qu’il valait mieux être seule et me parler à moi-même pour le reste de ma vie que d’être avec quelqu’un qui avait renoncé et qui ne faisait que profiter de moi, financièrement et autre. » - Bess J.
« Mon mari autorisait la consommation de drogues et l’absentéisme scolaire de notre adolescent de 16 ans et me le cachait. Il y avait deux normes dans la maison : quand maman était là et quand elle ne l’était pas. Bon flic/mauvais flic. J’ai perdu toute confiance. » - Karen J.
« Il a cessé de me demander si j’allais bien lorsque je me faisais mal, que j’étais malade, que je souffrais, etc. » - Rachel H.
« Une vague de soulagement m’a envahie »
« Nous suivions une thérapie. J’ai évoqué la répartition inégale des tâches ménagères. Il insistait sur le fait qu’il en faisait la moitié. Je voyais bien qu’il y croyait. C’était ridicule, mais il était tout à fait prêt à débattre de ce point pendant 20 minutes. Nous ne progressions pas sur les petites questions et n’avions aucun espoir de réussir sur les grandes. » - Gigi D.
« Quand mon fils m’a dit : “Maman, pourquoi tu es toujours avec ce type ?”. » - Wendy W.
« Trente ans de violence psychologique et de négligence. Trois séparations. J’ai pris conscience que je buvais plusieurs verres chaque après-midi après le travail afin de pouvoir tolérer sa présence lorsqu’il rentrait à la maison. Je lui ai dit que je ne voulais plus être mariée avec lui. J’ai dû puiser dans mes fonds de retraite pour payer mon divorce. Lorsque j’ai enfin obtenu mon propre logement et que je me suis allongée sur mon lit pour la première fois, une vague de soulagement m’a envahie. Dix ans plus tard, je suis une thérapie intensive pour un syndrome de stress post-traumatique. J’aurais aimé savoir à l’époque ce que je sais aujourd’hui. » - Paula R.
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