Comment se dit-on bonjour aux États-Unis ?
Toutes les personnes un peu angoissées se reconnaîtront (en ferais-je partie ? bien évidemment !) : vous croisez une connaissance dans la rue et vous ne savez pas vraiment quoi faire. On se serre la main, on se fait la bise, on ne fait rien ? Moment d’angoisse absolue – qui se termine bien souvent en une bise un peu maladroite, la main encore tendue à l’horizontale dans un vide intersidéral. Et se pourrait-il que ce vide trouve un écho jusqu’aux États-Unis – pays pourtant réputé pour sa confiance en soi et son caractère bien volontiers extraverti ? Évidemment.
Avant de maîtriser l’art des salutations à l’américaine comme personne (ou bien juste comme un Américain), il vous faudra passer par quelques étapes maladroites. Pour tenter de vous épargner ce long parcours initiatique, le moment est venu d’aller faire un tour dans la rue, à la découverte des différentes manières de se dire “hello” – en contexte. Et avis à tous les angoissés : si vous croisez sur la route une quelconque connaissance, je décline toute responsabilité.
Le sacro-saint “hug”
Commençons donc par le commencement : le sacro-saint hug, que vous connaissez tous plus ou moins à force d’avoir vu des Américains s’enlacer à longueur de bras dans des films en tout genre. Le principe est simple : on se serre simplement dans les bras l’un de l’autre (en déclamant un “hi !” avec un entrain digne d’une équipe de cheerleaders un soir de Superbowl). Attention toutefois à ne pas trop serrer votre interlocuteur non plus – au risque de l’étouffer ou de lui indiquer (probablement à tort) que vous aimeriez bien passer la nuit en sa compagnie.
On se serre donc dans les bras – en gardant tout de même une certaine distance (on est dans un pays friand de paradoxes, après tout). Et si vous souhaitez ajouter encore un peu plus de distance, vous pouvez même tenter un side hug, qui consiste à enlacer une personne avec seulement un bras (en l’occurrence le bras droit). Parfait pour les personnes que vous connaissez bien, mais que vous n’aimez pas vraiment (on en connaît tous).
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